Omicron: Davantage de données suggèrent une moindre sévérité, selon l’OMS
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.De plus en plus de nouvelles données suggèrent que le variant Omicron du coronavirus responsable du COVID-19 est à l’origine de symptômes moins sévères que les souches précédentes, a déclaré mardi un responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cela serait lié au fait qu’il semble plus susceptible d’infecter les voies respiratoires supérieures (du nez à la gorge) que les poumons, a expliqué le Dr Abdi Mahamud, à la tête d’une équipe travaillant sur la gestion de la pandémie de COVID-19 au sein de l’organisation onusienne.
« Nous avons de plus en plus d’études qui suggèrent qu’Omicron infecte la partie haute des voies respiratoires, à la différence des autres souches, qui pouvaient provoquer de graves pneumonies », a-t-il expliqué à la presse, en soulignant qu’il pourrait s’agir d’une « bonne nouvelle ».
Pour autant, le variant Omicron se caractérisant par une très forte contagiosité, il va devenir majoritaire dans les contaminations dans la plupart des zones où il ne l’est pas encore dans les semaines à venir, a-t-il ajouté. Ce variant pourrait donc constituer une réelle menace pour les pays dans lesquels le taux de couverture vaccinale contre le COVID-19 reste faible.
Interrogé sur l’éventuelle nécessité d’un vaccin spécifiquement dirigé contre ce nouveau variant, le Dr Abdi Mahamud a observé qu’il était encore trop tôt pour se prononcer à ce sujet, en plaidant pour qu’une telle décision ne soit pas abandonnée au secteur privé mais résulte d’une coordination internationale.
Il a par ailleurs noté qu’il existait un risque de co-infection par le virus de la grippe et le coronavirus SARS-CoV-2.
(Reportage Emma Farge, avec la contribution de Mrinalika Roy à Bangalore, édité par Blandine Hénault)