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Le Cameroun suspend ses exportations d’huile et de céréales

Le Directeur général des douanes camerounaises, dans une note, vient de suspendre l’exportation des huiles végétales ainsi que des céréales. Les motifs officiels d’une telle décision restent cependant inconnus.

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C’est par un document signé du lundi 27 décembre que Fongod Edwin Nuvaga, actuel Directeur général des Douanes camerounaises, a pris la décision de suspendre temporairement l’exportation de l’huile végétale et des céréales produites au Cameroun : « Le service et les usagers sont informés que les opérations d’exportation de céréales (arachides) et des huiles végétales (Mayor, Azur, Neïma, Diamaor, Star oil et Pacific oil) produites au Cameroun sont suspendues à compter de la date de signature de la présente note de service. »

  Cette décision, dont le motif officiel n’a pas été divulgué —ni la durée de son application, d’ailleurs—, fait suite à une récente correspondance du ministre du commerce début décembre, au Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord. En effet, le premier cité demandait à l’autorité locale de prendre les mesures nécessaires pour interdire l’exportation des céréales (riz, maïs, mil, sorgho) vers les pays frontaliers. Selon une étude du BMN (Bureau de mise à niveau des entreprises, NDLR), 70 % de la production de riz au Cameroun est exportée vers le Nigeria et le Tchad, et 80 % des espaces aménagés pour cette culture se trouvent principalement dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord.

De plus, certains produits de consommation courante font l’objet d’un hausse vertigineuse des prix, à l’exemple du litre d’huile filtrée qui et passé, en quelques jours, de 1 150 FCFA à près de 1 800 FCFA chez certains revendeurs. La note du Directeur général des douanes tend ainsi à atténuer cette flambée de prix, les producteurs préférant généralement vendre l’essentiel de leur production aux pays voisins (Gabon, Congo, Guinée équatoriale, etc), créant ainsi une pénurie volontaire qui conduit à une augmentation généralisée des prix.

Dans un rapport publié en début d’année et portant sur la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, la Banque mondiale précisait : « Les effets combinés de la baisse des revenus due à la réduction des emplois et de la hausse des prix à la consommation due aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement ont infligé un lourd tribut au bien-être des ménages »
Un reportage de France 24 diffusé récemment, a également relaté la hausse des prix de certaines denrées alimentaires telles que l’huile d’arachide sur les marchés camerounais. Un reportage qui a fait réagir les autorités du pays, dont le ministre du commerce qui a dénoncé des informations « orientées » visant la déstabilisation du pays. Luc Magloire Mbarga Atangana rassure l’opinion de ce que l’inflation est aujourd’hui contenue aux alentours de 2 %.

 

 

Ecclésiaste Deudjui

(+237) 696.469.637

Cet article a été publié sur www.chretiens.com

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