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Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jean 14:6

C’est le sixième « je suis » de Jésus dans Jean (Jean 6.35 ; 8.12 ; 10.7, 9, 11, 14 ; 11.25 ; 15.1, 5). En réponse à la requête de Thomas (Jean 14.4), Jésus déclare que lui seul peut mener à Dieu, car il est la vérité de Dieu (Jean 1.14) et la vie de Dieu (Jean 1.4 ; 3.15 ; 11.25). Dans ce verset, il est fortement souligné que Jésus constitue le moyen exclusif de s’approcher de Dieu. Il n’y a pas plusieurs chemins qui mènent à Dieu, mais un seul : Jésus-Christ (Jean 10.7-9 ; voir Matthieu 7.13-14 ; Luc 13.24 ; Actes 4.12).

Jésus est le chemin vers le Père.

Pourtant, Thomas n’était pas convaincu par la déclaration de Jésus en 14.4, et il protesta : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment en saurions-nous le chemin ? (14.5). En réponse, Jésus parla de la destination du voyage et précisa comment y parvenir : Nul ne vient au Père que par moi (14.6b). Il indiquait ici clairement ce qui n’était qu’implicite en 13.36 et 14.2 : le voyage conduit au Père. C’est là qu’allait Jésus et c’est là que ses disciples le rejoindraient ultérieurement.

Jésus leur donna le moyen d’accéder au Père : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie (14.6a). Ils atteindraient le Père en croyant en Jésus. C’est la sixième déclaration majeure de Jésus commençant par « Je suis » (les précédentes se trouvent en 6.35 et 6.51 ; 8.12 et 9.5 ; 10.7 et 9 ; 10.11 et 13, et en 11.25). Les paroles de Jésus montrent très nettement que tous les chemins ne mènent pas à Rome, même si à maintes reprises on nous dit le contraire. Tous les chemins ne permettent pas d’entrer en possession de la vie éternelle. Jésus est le chemin désigné par Dieu.

Quel est le sort de ceux qui sont morts avant d’entendre parler de Jésus?

Cette déclaration soulève le problème du destin de ceux de nos ancêtres qui sont morts avant que le Christ ne leur ait été présenté. Lorsque nous réfléchissons à cette question, nous devons nous souvenir que dans le plan de Dieu concernant le jugement, il est prévu de traiter certains cas en fonction de la réponse des gens à la révélation générale (Romains 2.12-16). Mais il est également clair qu’aucun cas ne sera considéré en dehors du Christ. Il est l’Oint de Dieu et la réponse de chaque individu à lui, dans le cadre de la révélation spéciale des Écritures ou dans le cadre de la révélation générale de la Création, est décisive au jugement. Ceux qui n’ont pas entendu parler du Christ, peuvent être sauvés si l’Esprit suscite dans leur coeur, en réponse à la révélation générale, la conviction du péché et un élan de foi qui se remet à la grâce du Dieu créateur.

Croire en Christ pour avoir la vie éternelle

Cependant, pour la plupart d’entre nous, la question de savoir comment Dieu jugera ceux qui n’ont jamais entendu l’évangile ne se pose pas. Pour nous, la question est : Qu’allons-nous faire à propos du Christ dont nous avons entendu parler ? Choisirons-nous la vie ou la mort ? Notre décision en ce qui concerne Jésus déterminera notre destin.

Celui qui m’a vu, a vu le Père

Pour finir, Jésus signala à Thomas que le connaître revenait à connaître le Père (14.7). Philippe, réfléchissant à ce que Jésus venait de leur dire, demanda : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit (14.8). Le mot traduit par « montre » signifie aussi « désigne ». Philippe voulait que Jésus soit explicite. S’il l’était, les disciples cesseraient de l’interroger et ne seraient plus dans la confusion.

En répondant à Philippe, Jésus fit une déclaration clé : Celui qui m’a vu, a vu le Père (14.9). Cela faisait trois ans que Philippe était aux côtés de Jésus, c’est pourquoi le Seigneur lui demanda : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe !…Comment dis-tu : Montre-nous le Père ? (14.9). Puisque Jésus se trouvait avec eux depuis si longtemps, ils n’auraient pas besoin de lui demander à voir le Père. S’ils croyaient que Jésus était dans le Père et le Père en Jésus (14.10), leur besoin de voir le Père aurait déjà dû être satisfait. Ayant vu Jésus, ils avaient vu le Père. Les questions du Seigneur n’avaient pas pour but de mettre Philippe mal à l’aise mais de lui ouvrir les yeux sur les implications de ce qu’il croyait.

Jésus continua en rappelant à Philippe et aux disciples les deux témoins de sa relation avec le Père, à savoir ses paroles et ses actes. Certes, il semble plus convenable de croire en la parole de Jésus — car cela montre notre foi en lui en tant que personne — mais il est clair que les miracles tiennent aussi leur place, notamment en établissant la foi au départ.

Jésus et le Père sont un

Le fait que Jésus et le Père soient un a pour conséquence, entre autres, que tout ce que l’on demande au Père, on le demande également à Jésus. Le Père, en définitive, possède toutes choses. Jésus, en tant que Fils, se soumet à lui mais, parallèlement, lui et le Père agissent en ne faisant qu’un. Tout ce qui est demandé à Dieu ou donné par lui est également demandé à Jésus ou donné par lui. Jésus, par conséquent, devient celui à qui l’on présente les requêtes ‘ce que vous demanderez’ et celui qui rend facile l’exaucement de ces requêtes ‘en mon nom’ (14.13-14).

Prions au nom de Jésus

Lorsque Jésus sera retourné auprès du Père, ceux qui ont foi en lui pourront tout demander au Père de la part de Jésus et en son nom. Non seulement les croyants recevront tout ce qu’ils demandent, mais également ils seront capables d’agir comme Jésus et même d’accomplir des choses plus grandes que celles qu’il a faites afin que le Père soit glorifié par les actes des croyants. Mais nous devons prendre note que notre privilège de pouvoir tout demander est limité par une condition répétée deux fois : en mon nom (14.13a, 14b). Demander quelque chose dans le nom d’une autre personne suppose qu’il existe une relation étroite entre celui qui demande et celui dans le nom duquel la requête est présentée. Cela suppose également que la chose demandée sera utilisée pour servir les intérêts de celui dont le nom est employé. Les paroles de Jésus : Je le ferai (14.14b, 13) sont la promesse que les croyants recevront tout ce qu’ils demanderont de cette façon.

Tout comme les actes de Jésus montraient le Père à l’œuvre (14.10), les actes des croyants montreront Jésus au travail. Les croyants sont cependant directement impliqués dans ce qu’ils doivent demander. Jésus n’agit pas dans le vide. Il œuvre par les croyants, ces personnes qui cherchent à lui plaire.

Faisons les mêmes oeuvres que Jésus

Les chrétiens seront non seulement capables de faire ce que Jésus faisait, mais ils feront même de plus grandes choses (14.12). Par exemple, le message de Pierre le jour de la Pentecôte (Actes 2.41) amena plus de gens à la foi que la prédication de Jésus. Jésus avait douze étudiants, mais aujourd’hui de nombreux enseignants de la Bible donnent des cours à des élèves bien plus nombreux. Le Jésus ressuscité se montrera avec beaucoup plus de puissance que Jésus pendant sa vie sur terre et il agira au travers des croyants qui se soumettent à lui.

Que Dieu soit glorifié!

Si les prières reçoivent une réponse et si la puissance est manifestée, c’est dans le but de glorifier le Père (14.13b). Cet objectif sert également à limiter ce qu’un chrétien peut demander en ayant confiance que Jésus le lui accordera. Jésus dit à Philippe que l’on verra le Père par les œuvres que Philippe et les autres disciples accompliront en continuant de croître dans la foi. Les disciples ne seront pas simplement des gens qui ont vu le Père : ils seront aussi des bienfaiteurs qui montreront le Père à d’autres.

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