Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit. Ephésiens 5:18
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Il ne boira ni vin ni boisson forte, et il sera rempli de l’Esprit Saint déjà dès le ventre de sa mère. Luc 1. 15
Ne vous enivrez pas de vin : c’est une voie de débauche ; mais soyez remplis de l’Esprit. Éphésiens 5. 18
Comment être rempli de l’Esprit
Jean le Baptiseur était nazaréen de naissance. À ces paroles : “Il ne boira ni vin ni boisson forte”, l’ange Gabriel ajoute : “Il sera rempli de l’Esprit Saint déjà dès le ventre de sa mère”. Dans ce passage, c’est comme si la puissance spéciale du Saint Esprit était liée au nazaréat (voir Nombres 6. 1-4).
Beaucoup de chrétiens s’imaginent qu’être rempli de l’Esprit Saint est une faveur spéciale réservée à des privilégiés parmi le peuple de Dieu. Ce n’est pas le cas. C’est en fait l’état normal du chrétien – il est qualifié pour être rempli de l’Esprit Saint. L’Esprit peut retenir et annuler toute manifestation de la chair que l’enfant de Dieu a en lui. Le corps de tout croyant est un “temple du Saint Esprit” (voir 1 Corinthiens 6. 19) ; mais tous les croyants ne sont pas remplis de l’Esprit. Et pourquoi ? Est-ce un manque de puissance de la part du Saint Esprit ? Certainement pas, car ce ne serait pas alors le Saint Esprit de Dieu. Est-ce peut-être parce que nous sommes incapables de faire autre chose que de l’attrister ? Dans ce cas, en tant que croyants, nous ne connaissons pas la délivrance de la servitude du péché. Que manque-t-il donc, même aux chrétiens connaissant cette délivrance, pour être remplis de l’Esprit ? La réalité du nazaréat, qui demandait en particulier de s’abstenir de toute boisson alcoolisée. C’est pourquoi il est dit : “Ne vous enivrez pas de vin : c’est une voie de débauche ; mais soyez remplis de l’Esprit”. Le vin est ici une image des joies du monde, et le manque de sobriété à cet égard peut littéralement annuler en nous les effets bénéfiques du Saint Esprit. Mais le nazaréen s’abstenait totalement du vin ; c’est une image du renoncement à soi-même et d’une totale consécration au Seigneur (voir Matthieu 16. 24, 25), comme Paul le dit à tous : “Je vous exhorte… à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service intelligent. Et ne vous conformez pas à ce siècle…” (Romains 12. 1, 2).
Bien-aimés enfants de Dieu, quelle puissance de joie, de témoignage, de conformité à Christ serait la nôtre si, en véritables nazaréens, nous étions remplis de l’Esprit ! N’avons-nous jamais goûté, ne serait-ce qu’un instant, une telle bénédiction ?
H. Rossier
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