Reprise des cours : tandis que l’UNICEF plaide, Eteni Longondo tente de rassurer et appelle au calme
Dans un communiqué publié le 14 janvier 2021, l’UNICEF plaide pour la réouverture des écoles en RDC. De son côté, le Ministre de la Santé publique rassure qu’il y aura reprise des cours.
Bien que la RDC enregistre une recrudescence de l’épidémie de Coronavirus depuis quelques semaines, l’UNICEF appelle le Gouvernement congolais à donner la priorité à la réouverture des écoles et à prendre toutes les mesures de prévention pour sécuriser aussi sûr que possible les établissements scolaires.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance estime que la fermeture des écoles menace de façon directe le développement, la santé, la sécurité et le bien-être des enfants. « Si les enfants sont exposés à une deuxième longue période de fermeture des écoles, es effets se feront sentir pendant plusieurs générations », peut-on lire dans le communiqué de cette agence onusienne. Elle indique que « la fermeture des écoles doit uniquement constituer une mesure de dernier recours, après que toutes les autres possibilités aient été envisagées ». Ainsi les autorités congolaises se voient exhortées à éviter autant que possible la décision de fermer des écoles.
Le Gouvernement, de son côté, souligne que la situation sanitaire ne permet pas la réouverture des écoles, appelle au calme et tente de rassurer qu’i y aura reprise des cours. « Nous sommes en train de faire un effort pour maîtriser le nombre de décès, mais la courbe de personnes décédées du Covid-19 commence à augmenter », explique le ministre de la Santé, le docteur Eteni Longondo.
Il y’aura reprise des cours, dit-il, mais aucune date n’a été donnée jusque-là. « Que les élèves et les étudiants ne pensent pas qu’il y aura une année blanche », a précisé le ministre lors d’une réunion tenue avec récemment avec les responsables des établissements d’enseignement supérieur et universitaire.
Rappelons que les écoles et universités sont fermées en RDC depuis le 18 décembre 2020 pour lutter contre la deuxième vague de covid-19. Surtout dans le pays, les autorités ont de la peine à faire respecter scrupuleusement le respect des gestes barrière.
