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Le vote du conseil d’Engie sur Suez déclenche un imbroglio politique

par Gwénaëlle Barzic, Elizabeth Pineau et Benjamin Mallet

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PARIS (Reuters) – La polémique déclenchée par le projet de Veolia de prendre le contrôle de son rival Suez a pris une dimension politique mercredi, alimentée par les interrogations autour de la décision d’Engie de vendre ses parts dans Suez en dépit de l’opposition de l’Etat, son premier actionnaire.

Le gouvernement a démenti « formellement » toute intervention du secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, pour orienter le vote, lundi soir, du conseil d’administration d’Engie.

Le feu vert des administrateurs, un mois après l’annonce par Veolia de sa volonté de racheter le bloc d’Engie en prélude à une offre sur la totalité de Suez, a permis au groupe dirigé par Antoine Frérot de franchir une étape clef dans son projet de bâtir un « champion français » de l’eau et des déchets.

Fait rare en France dans une entreprise où l’Etat est premier actionnaire, le conseil a passé outre le « non » du gouvernement lors d’un vote auquel les deux administrateurs représentant la CFDT n’ont pas participé.

Selon une source proche du conseil, sept voix se sont exprimées en faveur de la cession des 29,9% dans Suez à Veolia dont la totalité des administrateurs indépendants, le président du conseil et le représentant de la CFE-CGC. Quatre administrateurs se sont prononcés contre ou se sont abstenus – les trois représentants de l’Etat et celui de la CGT. Le conseil d’Engie compte 13 membres.

Mediapart a rapporté qu’Alexis Kohler avait demandé aux deux représentants de la CFDT au conseil d’Engie de ne pas prendre part au vote afin de garantir l’acceptation de l’offre de Veolia bien que le gouvernement ait voté contre.

L’INTERSYNDICALE DE SUEZ DEMANDE L’ANNULATION DU VOTE

« Je démens formellement cette pseudo information (…) sur une intervention du secrétaire général de l’Elysée auprès des administrateurs », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue du conseil des ministres. « C’est totalement faux. Le secrétaire général de l’Elysée n’est pas intervenu (…) sur ce dossier. »

Une source proche d’Engie a régalement réfuté toute intervention de l’Elysée.

« C’est une fable », a dit la source.

S’appuyant sur les informations de Mediapart, l’intersyndicale de Suez, regroupant les représentants CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT et FO du groupe, a réclamé l’annulation « sans délai » de la délibération du conseil d’administration d’Engie.

Le parti La France Insoumise a de son côté demandé la création d’une commission d’enquête sur le rôle de l’Etat.

Le vote à lui seul des administrateurs CFDT n’aurait pas fait basculer le vote, souligne cependant la source proche du conseil, pointant également les ambiguïtés de la position du gouvernement.

« Si l’Etat avait voulu s’opposer à l’opération, il en avait les moyens », estime cette source.  » (…) avec seulement trois voix contre mais qui ne changeaient rien à l’issue du vote, l’Etat n’a pas eu besoin de se positionner et tout a été réglé en une heure », ajoute-t-elle.

Juste avant le début du conseil d’Engie, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger avait déclaré sur BFM Business que son organisation appelait à prendre du temps, jugeant le projet de rapprochement « précipité ».

(Bertrand Boucey, Blandine Hénault, Caroline Pailliez, édité par Sarah White et Jean-Michel Bélot)

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