Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. Apocalypse 22:12
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIComme le montre le verset 12, la venue du Seigneur signifiera le siège du jugement, où chaque homme verra son travail évalué et récompensé selon ses mérites. C’est une pensée très solennelle pour chaque croyant. Après l’enlèvement des saints vient le siège du jugement de Christ.
Épilogue : Venue du Seigneur et prophétie
versets 6, 7 : Des paroles prophétiques certaines et véritables. L’apôtre Jean avait déjà reçu instruction d’apposer le sceau d’une certitude divine sur la révélation nouvelle de l’état éternel (21. 5). Maintenant, la portée de ce sceau s’étend à toutes “les choses qui doivent arriver bientôt”, c’est-à-dire au livre de l’Apocalypse dans son entier (1. 1). La révélation procède directement du Dieu souverain, le “Seigneur Dieu des esprits des prophètes”.
Les événements prophétiques doivent arriver bientôt, c’est-à-dire sans retard, malgré les déclarations des moqueurs de la fin (2 Pierre 3. 3, 9). La réalisation imminente des jugements annoncés par la prophétie est inséparable de la venue de Christ, qui lui-même dit : “Et voici, je viens bientôt”. Cette promesse est répétée quatre fois dans l’Apocalypse : une première fois pour soutenir la foi du fidèle à Philadelphie, et l’encourager à tenir ferme (3. 11) ; ensuite, trois fois dans l’épilogue et la conclusion du livre (versets 7, 12, 20).
Ces deux promesses de Dieu quant à l’avenir – les jugements de la terre, d’une part, et le retour de Christ pour enlever son Église, d’autre part – sont données ensemble pour détacher nos cœurs de l’attrait du monde dont la figure passe1 Corinthiens 7. 31 et les attacher à Christ dont les paroles ne passent pas.
Garder toutes les paroles de Christ est une preuve d’amour pour lui (Jean 14. 23) ; garder la parole prophétique est une assurance particulière de bonheur : “Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre” 1. Cette béatitude est promise à ceux que la prophétie concerne, ceux qui appartiennent à la période de ce qui “doit arriver bientôt”. Ce n’est pas à proprement parler la part de l’Église qui vit maintenant “les choses qui sont” (chapitre 2 et 3). Néanmoins, nous devons être attentifs à la lumière de la parole prophétique d, qui nous annonce le lever de l’étoile brillante du matin : Jésus qui vient !
versets 8, 9 : L’hommage à rendre à Dieu et non pas aux anges. L’apôtre est à nouveau sous l’impression profonde des révélations qui lui sont faites par le messager divin. Comme précédemment à l’annonce des noces de l’Agneau (19. 10), il se jette aux pieds de l’ange pour lui rendre hommage. L’ange qui parlait à Jean n’était pas une représentation mystique de la présence de Dieu, comme souvent dans les temps de l’A.T. Malgré sa dignité de créature céleste, et l’importance de son message, il n’était qu’un compagnon de service de l’apôtre et de ses frères dans la foi. Nous ne devons pas admirer les personnes que Dieu emploie pour nous communiquer sa pensée, et encore moins leur rendre hommage ; mais nous sommes profondément reconnaissants envers ceux qui le font fidèlement. Ensemble, présentons la louange à Dieu seul.
versets 10-13 : Un livre ouvert et une position arrêtée pour tout homme. “Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre ; le temps est proche”.
Les révélations faites au prophète Daniel devaient être scellées jusqu’au temps de la fin (Daniel 12. 4, 9). Ce temps est considéré maintenant comme arrivé, car aucun événement prophétique ne se place avant la venue de Christ.
Lorsque la révélation prophétique est complète, les hommes demeurent alors dans leur propre état (verset 11) : soit le jugement comme sanction de l’injustice et de la souillure, soit la bénédiction pour récompenser justice et sanctification. Cette déclaration solennelle ne s’applique pas au temps de l’Église au cours duquel les appels de la grâce sont encore adressés à tous les hommes pécheurs. Il s’agit ici du jugement et de la séparation des vivants qui seront sur la terre après l’enlèvement de l’Église.
Le Seigneur présente donc ici son retour (verset 12) comme le moment de la rétribution, à la fois pour les saints et pour les incrédules dans le monde. Cette manifestation de tous les hommes a lieu devant le tribunal de Christ (2 Corinthiens 5. 10). La récompense est liée à la fidélité dans le service pour Christ, en rapport avec les capacités que le Maître avait confiées à chacun. La fidélité dans le temps présent découle de l’attente personnelle du retour du Maître. Tandis que l’esclave infidèle dit en son cœur : “Mon maître tarde à venir” (Matthieu 24. 48 ; Luc 12. 45), le Seigneur déclare à tous : “Je viens bientôt”.
Une fois encore, le Seigneur prend ce triple titre : alpha et oméga, premier et dernier, le commencement et la fin (verset 13). Pris par Christ au début du livre (1. 8), il est attribué à la Déité en rapport avec l’état éternel (21. 6), puis de nouveau à Christ qui vient.
Le Dieu immuable et éternel demeure “le Même” Deutéronome 32. 39 ; Néhémie 9. 6. Le Seigneur, alors qu’il est vu comme le Messie placé sous l’indignation de l’Éternel, reçoit personnellement ce titre de la part de Dieu : “Toi, tu es le Même” (Psaume 102. 28).
versets 14, 15 : La septième béatitude et le malheur de ceux qui sont dehors. L’épilogue du livre se termine sur deux déclarations, aussi solennelles et finales l’une que l’autre, relatives soit à la bénédiction, soit à la malédiction.
D’une part, la dernière des sept béatitudes de l’Apocalypse (verset 14). Elle est promise aux rachetés qui ont lavé leurs robes, c’est-à-dire qui sont purifiés par le sang de l’Agneau. Ils ont part à l’arbre de vie et entrent dans la sainte cité par ses portes. Tel était déjà le caractère des croyants venus de la grande tribulation pour bénéficier sur la terre des consolations et des rafraîchissements divins (7. 14). Le droit à l’arbre de vie est un don de la part de Dieu, attribué par grâce aux rachetés, comme l’est aussi l’introduction dans la famille de Dieu (Jean 1. 12). Ceux qui sont purifiés peuvent entrer dans la sainte cité et se nourrir là du fruit de l’arbre de vie.
D’autre part, le rappel du sort terrible de ceux qui ont méprisé la grâce (verset 15). Tous les méchants, en “dehors” de la cité, seront “dans l’étang brûlant de feu et de soufre qui est la seconde mort” (21. 8). Ils seront exclus définitivement de la présence de Dieu. Sur la terre, ils avaient suivi Satan, le menteur et le meurtrier, pour participer à sa corruption et à sa violence. En retour, Dieu les chasse à jamais de sa présence3. Ainsi, Dieu ne cache pas à l’homme son état et révèle clairement la part finale des incrédules.
Après avoir réveillé notre conscience, Jésus va maintenant parler à notre cœur pour nous encourager.