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Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier

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« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1:9). Au lieu d’affirmer que nous ne sommes pas pécheurs, nous devons confesser nos péchés. Si nous confessons nos péchés, le Seigneur sera fidèle à sa promesse de miséricorde, et il sera juste pour que nous bénéficions de l’expiation de Christ, « pour nous les pardonner. »
À ces hommes-là, s’opposent ceux qui confessent leurs péchés (l’emploi du pluriel est important). Nous ne nous contentons pas d’avouer que nous péchons, mais nous avouons des péchés précis. Dieu étant fidèle et juste, il pardonne. Nous pouvons entièrement compter sur lui. Cette phrase-là ne nous précise pas comment il nous purifie de toute injustice. Mais le verset 7 est encore présent à notre esprit. C’est le sang de Jésus qui purifie. Rien d’autre ne peut effacer nos souillures.

Dieu est fidèle à ses promesses (Jérémie 31.34 ; Michée 7.18-20 ; Hébreux 10.22-23) et juste, parce que Jésus a expié nos péchés et que Dieu ne nous les fera pas expier une seconde fois.

« Dieu est fidèle (à ses promesses de pardon : dans la nouvelle alliance Jérémie 31.31-34 ; Hébreux 8.8-13) et juste (parce que le Christ a satisfait la justice de Dieu en mourant pour les péchés) » (De Young Commentary p. 1179).

« La fidélité et la justice de Dieu vont ensemble ; selon l’AT (Exode 34.6 ; Deutéronome 32.4 ; Esaïe 1.15-18), Dieu est juste en demeurant fidèle à lui-même, c’est-à-dire à son dessein de miséricorde » (P. Bonnard Ep. Jn p. 32).

« Le premier mot peut signifier qu’il est fidèle à sa nature et à son caractère (cf. 2 Timothée 2.13). Mais la fidélité de Dieu dans l’Ecriture est constamment associée à ses promesses d’alliance (par ex. Psaumes 89 ; Hébreux 10.23). Il est fidèle à sa parole et à son alliance. Puisque la nouvelle alliance comporte cet engagement : ‘Je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché’ (Jérémie 31.34), il n’est pas difficile de voir pourquoi Dieu est considéré comme ‘fidèle’ en pardonnant les péchés. Mais comment peut-il aussi être présenté comme juste pour nous pardonner nos péchés ? Certains commentateurs lient la justice de Dieu à sa fidélité et suggèrent que c’est parce qu’il est fidèle à ses promesses que Dieu est juste pour pardonner ; il reste que l’utilisation de cet adjectif est étrange. Dans nos esprits, la justice est associée à la punition, non au pardon.

Si Dieu punit le pécheur pour son péché et ‘ne tient pas le coupable pour innocent’ (Exode 34.7), comment peut-il pardonner les péchés ? C’est le dilemme divin. Le juge de toute la terre ne peut pas remettre le péché à la légère. La croix est, en fait, le seul fondement moral sur lequel il peut pardonner le péché, car là, le sang de Jésus son Fils a été répandu pour être la victime expiatoire pour nos péchés (2.2). Cf. Romains 3.25, un autre passage où la justice de Dieu est liée à la propitiation réalisée par le Christ. Ainsi, nous pouvons dire qu’en pardonnant nos péchés et en nous purifiant, Dieu montre qu’il est fidèle à son alliance, fidèle à cause de la parole qui l’a fondée, et juste à cause de l’acte qui l’a ratifiée. Plus simplement, il est fidèle pour pardonner parce qu’il a promis de le faire, et juste parce que Son fils est mort pour nos péchés.

La fidélité de Dieu consiste à accomplir ses promesses. Michée avait dit de lui : « Quel est le Dieu semblable à toi, qui efface les fautes et qui pardonne les péchés du reste de ton peuple qui t’appartient ? Toi, tu ne gardes pas ta colère à jamais, mais tu prends ton plaisir à faire grâce. Oui, de nouveau tu auras compassion de nous, tu piétineras nos péchés, et au fond de la mer, tu jetteras nos fautes. Oui, tu témoigneras de la fidélité au peuple de Jacob. Tu manifesteras ta grâce aux enfants d’Abraham comme tu l’as promis aux temps anciens, à nos ancêtres » (7.18-20).

« La justice consiste dans la correction intrinsèque de l’acte : si les conditions sont réalisées, Dieu serait injuste s’il ne pardonnait pas. Par conséquent, son pardon n’est pas un acte de miséricorde qui serait en opposition avec sa justice, car, en définitive, sa miséricorde et sa justice sont unes. La description de ce que fait Dieu est une application de ce qui est dit au v. 7. La pensée de la purification est développée en termes de pardon des péchés et de purification du mal que nous avons commis. Le péché est vu comme nous rendant coupables aux yeux de Dieu et, par conséquent, comme ayant besoin de son pardon ; il nous rend aussi impur à ses yeux et nous avons donc besoin d’être purifiés. La plupart des commentateurs considèrent les deux termes comme synonymes, mais il est possible que la purification ne signifie pas seulement que la culpabilité de notre péché est enlevée, mais aussi que le pouvoir du péché dans le cœur humain est brisé » (I.H. Marshall 1 John p. 114).

« L’ordre des mots attire l’attention sur ‘fidèle. Appliqué à Dieu, ce terme signifie ‘digne de foi’ et, dans ce sens, il convient merveilleusement et même uniquement à l’Etre qui, par essence, peut réclamer cette attitude de la part de ceux qui s’approchent de Lui. Il suffit, pour s’en convaincre, de songer à Romains 1.17, où la fidélité divine est mise en rapport étroit avec la foi. L’adjectif se trouve encore dans 1 Corinthiens 1.9 (Esaïe 49.7) ; 1 Thessaloniciens 5.24 ; 2 Thessaloniciens 3.3 ; 2 Timothée 2.13 ; Hébreux 10.23 ; 1 Pierre 4.19.

« ‘Il est juste pour nous pardonner nos péchés’. Nous sommes étonnés de voir la justice invoquée à propos du pardon. Dans notre pensée, les deux termes s’opposent l’un à l’autre. On s’attendrait qu’il fît plutôt reposer le pardon sur Son amour. Jean, d’accord avec d’autres passages de l’Ecriture qui parlent de justice dans un sens beaucoup plus large, nous montre à quel point nos idées humaines sont fausses. La justice de Dieu, certes, se manifeste dans Sa sévérité envers le coupable impénitent, mais aussi dans Sa miséricorde envers ceux qui ont mis en Lui leur confiance. Il leur fait grâce en vertu de l’œuvre expiatoire de Jésus-Christ. Il est juste en leur pardonnant leurs péchés (cf. Jean 17.25 ; Romains 3.21 ; Apocalypse 16.5 ; voir encore Proverbes 28.13) » (A. Nicole Marche p. 60).

« Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2.13). Il reste fidèle à sa nature et à ses promesses.

Et il est juste. La justice de Dieu nous garantit qu’il donnera à chacun ce qui lui est dû. Cette pensée nous ferait trembler si nous ne connaissions pas le message de la mort expiatoire de Jésus. Mais, comme le chapitre 2 nous l’enseignera, nous avons un Sauveur qui a détourné la colère de Dieu par sa mort pour nous. « Ayant vécu la vie parfaite que nous avons manqué de vivre, il est mort de la mort que nous avions méritée. Le fait que le salaire de nos péchés a été payé par lui signifie que Dieu ne demandera pas un second paiement. En Christ, l’œuvre a été accomplie une fois pour toutes et nous sommes pardonnés. La justice de Dieu lui demande de pardonner car la dette a été réglée » (D. Jackman The Message of John’s Letters p. 40).

« Lorsqu’un croyant avoue son péché à Dieu, son Père céleste est à la fois fiable et juste en lui accordant son pardon. Même si le chrétien peut ne pas se sentir immédiatement pardonné après avoir fait sa confession, il ne doit pas se fier à ses sentiments mais se fonder sur des faits. Jean dit que l’on peut faire confiance à Dieu : qu’il accordera le pardon que nous cherchons » (Z.C. Hodges BSa 1.1972 p. 58). Car Jésus-Christ « a apaisé la colère de Dieu contre le mal en s’offrant en sacrifice pour nos péchés » (2.2). De plus, « il nous purifiera de tout le mal que nous avons commis » et dont nous n’avons peut-être même pas conscience.

« Pardonner (gr. aphiemi) signifie remettre, laisser tomber, (une dette, cf. Luc 7.43). Jean veut dire par là que nos péchés ont disparu de la comptabilité de Dieu. Purifier comporte une nuance différente et suggère le fait d’ôter les effets résiduels du péché, ses conséquences qui subsistent (comme une tache). Par conséquent, il y a de l’espoir. Il est question à la fois du passé et de ses erreurs et de l’avenir et de sa propension au péché » (G.M. Burge NIV Appl. Comm. Ep. John p. 83).

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