Pourquoi, je ne fête plus le 14 juillet !…
Pourquoi, je ne fête plus le 14 juillet !…
Le 6 juillet 1880, une loi fut adoptée pour rendre le 14 juillet comme jour de Fête Nationale. Si le texte de loi précise qu’il s’agit d’une manifestation militaire, il ne sera pas fait de mention d’une année de référence… Comme nous faisons aujourd’hui en parlant de 1789 jour de la prise de la Bastille…
Le 14 juillet 1790, date de la fête de la « fédération », était aussi une date importante. Finalement, il aurait été possible de commémorer cet évènement, de l’union républicaine de 1790 ! Un évènement non violent … Mais non, nous fêtons un événement violent… «La prise de la Bastille», qui n’était pas une prison pour le peuple mais pour les « bourgeois ».
Pour résumer, les débats qui ont conduit à cette loi et ce choix, ne furent qu’un compromis politique boiteux entre les députés de différents bord de la fin du XIXe siècle. Oui c’est violent n’est-ce pas, D’un coup, ça casse un mythe…
Revenons à la prise de la Bastille… Le principal responsable de cette attaque fut Louis Philippe Joseph, duc d’Orléans, cousin de Louis XVI, qui, plus tard, votera la mort du Roi, par guillotine, avant d’être lui-même guillotiné sous la période de « la terreur ».
La Bastille était une prison où se trouvaient enfermés non pas des gens du peuple, mais des gens appartenant aux hautes sphères de la société française, essentiellement des nobles. Nous pourrions dire, qu’à ce moment-là, le but n’était pas de mettre fin à la monarchie absolue. Dans cette prison, il y avait 45 cellules et en ce jour du 14 juillet, 7 prisonniers y étaient incarcérés : quatre faussaires, dont le procès était en cours d’instruction ; deux qui devaient être fous, Auguste Tavernier et Francis Xavier Whyte dit chevalier de Whyte de Malleville ; le comte de Solages, un noble, criminel, enfermé sans doute à la demande de sa famille.
Peu après, la France tombe dans le chaos. Ceux sont deux périodes surnommées « la terreur ». La première du 10 août au 20 septembre 1792 et la seconde du 5 septembre 1793 28 juillet 1794.
Durant cette période de presque 2 ans, environ 17.000 personnes furent guillotinées. La guillotine était à Paris sur la place de la Concorde…
Dans la foulée, une guerre civile éclate en Vendée de 1793 à 1796. On estime que le nombre de Vendéens tués tourne autour de 150.000 personnes sur une population de 800.000 habitants. Nous dirions aujourd’hui un génocide ! Plus tard, en 1815, il y eu une autre guerre « la Chouannerie ». Si elle est liée avec la première, elle n’en a pas les mêmes raisons.
Fêter la prise de la Bastille, nous montre la violence de la commémoration…
Depuis, la France a toujours été sous la violence et change sans cesse de constitution… (à côté la constitution américaine est la même depuis le 17-9- 1787) !…
A partir de cette époque, la violence règne en France et cela continue à l’arrivée de Napoléon qui conduit la France à une défaite complète. Des milliers de ses enfants sont morts au combat dans toute l’Europe et le pays fut ruiné pour longtemps… Nous voyons ensuite tous ces changements de régimes, jusqu’à l’arrivée de la troisième -république/ proclamée le 4 septembre 1870.
Aujourd’hui, et il faut souligner ce point positif, la république est laïque (quoique ?) et personnellement, je suis un républicain convaincu…
La Marseillaise est l’hymne national français depuis une loi du 14 février 1879. Elle fut composée en 1792 par Claude-Joseph-Rouget -de-lisle/ , un officier de l’armée française. Il créa ce chant patriotique en réponse à l’invasion étrangère de la France, comme un appel à l’unité et à la résistance.
La Marseillaise avait à l’origine un couplet qui parlait de Dieu. Il fut officiellement retiré en 1792 par, Joseph-Servan ministre de la Guerre, source : Wiki/La_Marseillaise_(15_couplets)
Voici ce couplet Dieu de clémence et de justice Vois nos tyrans, juge nos cœurs Que ta bonté nous soit propice Défends-nous de ces oppresseurs. (Bis) Tu règnes au ciel et sur terre Et devant Toi, tout doit fléchir De ton bras, viens nous soutenir Toi, grand Dieu, maître du tonnerre.
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