Pour publier une année de grâce de l’Éternel. Esaïe 61:2
*Pour publier une année de grâce de l’Éternel, et un jour de vengeance de notre Dieu ; Pour consoler tous les affligés. » (Esaïe 61:2)
Une « année de grâce » est la même réalité que « le jour du salut » (Ésaïe 49.8) et « l’année de mes rachetés » (Ésaïe 63.4). Jésus cessa sa lecture dans la synagogue à cet endroit du texte (Luc 4.19), indiquant ainsi que la suite du chapitre (Ésaïe 61.2-11) attendrait sa seconde venue pour se réaliser.
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Nous savons que le texte qui est devant nous a été choisi et lu par le Seigneur Jésus, au début de son ministère, dans la synagogue de Nazareth (Luc 4. 16-19). La manière dont il en interrompit la lecture après avoir cité “l’année de la faveur de l’Éternel”, nous permet de distinguer les trois parties de ce paragraphe.
1. C’est tout d’abord la venue en grâce du Seigneur parmi son peuple, “l’année de la faveur de l’Éternel”. Lui seul avait autorité pour ajouter à sa lecture : “cette écriture est accomplie, vous l’entendant”, car tout le ministère de la grâce, venue avec la vérité par Jésus Christ (Jean 1. 17), nous est présenté ici.
2. L’expression “le jour de la vengeance de notre Dieu” (verset 2) introduit sa seconde venue. Comme nous l’avons remarqué au cours de ce livre, le règne de Christ est précédé par les jugements qui s’exercent sur ses ennemis.
3. Ceci étant accompli, les consolations et les bénédictions sont la part du résidu fidèle et du peuple rétabli. Christ apportera ainsi à Jérusalem la pleine réalisation de son espérance (Esaïe 42. 6, 7).
Notons qu’il est encore une fois parlé de consolation (verset 2) dans ce chapitre. C’est un des traits remarquables de la dernière partie du livre d’Ésaïe (40 à 66), dont les premières paroles sont : “Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu” (40. 1), et où les mots “consolation”, “consolez”, se trouvent une quinzaine de fois.