Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants me reçoit moi-même. Marc 9:37
Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants me reçoit moi-même ; et quiconque me reçoit, reçoit non pas moi, mais celui qui m’a envoyé. Marc 9:37
Nous avons ici la même scène que celle racontée en Matthieu 18.1-5 et Luc 9.43-48. Mais ici, dans l’évangile selon Marc, le Seigneur met l’accent sur les qualités que doit avoir celui qui veut être le premier dans le royaume de Dieu. Une fois de plus, ce ne sont pas les critères que le monde recherche chez un leader.
Pour illustrer son enseignement, le Seigneur prend un petit enfant et le place au milieu de ses disciples. Posons un instant nos regards sur ce petit enfant : il est là et se sent si petit, si frêle, entouré par ces treize grandes personnes. Mais, parmi eux, il y a quelqu’un qui le rassure, c’est Jésus. Il est venu vers lui sans réticence parce qu’il sait qu’avec lui il n’a rien à craindre.
Alors le Seigneur Jésus serre ce petit enfant dans ses bras. Il n’a rien à apporter, mais tout à recevoir. Dans cette position, l’enfant peut servir d’exemple aux disciples : s’ils cherchent la grandeur, ils la trouveront, non en étant les premiers, mais les derniers, non en étant des maîtres, mais des serviteurs, à l’image du Seigneur. À l’ambition de dominer, Jésus substitue l’ambition de servir.
Quel enseignement pour les disciples qui cherchaient à devenir grands, et pour nous aussi ! Bien sûr, nous désirons tous servir le Seigneur Jésus. Mais notre service ne doit pas être une manière de nous élever au-dessus de nos frères et sœurs. Le Seigneur montre que la véritable grandeur est de devenir le serviteur de tous, même des plus petits, des plus humbles. Quand on les reçoit, on reçoit le Seigneur; non seulement lui, mais Dieu qui l’a envoyé.
L’apôtre Paul lui-même avait cette disposition d’esprit lorsqu’il annonçait l’Évangile chez les Corinthiens. Il leur dit : “Moi-même j’ai été devant vous dans la faiblesse, dans la crainte et dans un grand tremblement… afin que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu” (1 Corinthiens 2.3, 5).
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