La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. 1 Jean 4:18
La crainte n’est pas dans l’amour. Il peut, et il doit y avoir une crainte due au respect et à l’adoration, mais cette crainte n’est pas la terreur. La crainte de Dieu ouvre le chemin à l’amour. La crainte suppose un châtiment pcvarce qu’elle nous remplit d’un pressentiment qui présage le mal.
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L’enfant de Dieu a reçu le pardon, il est en communion avec le Seigneur : il ne vit pas dans la crainte d’une punition divine. L’Ancien Testament invite à une « crainte respectueuse » de Dieu (Proverbes 1:7), mais elle n’a aucun point commun avec la peur paralysante de l’esclave qui redoute les coups de son maître (Romains 8:14-15).
« La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. » (1 Jean 4:18)
Le message qui était en 1 Jean 1:5 centré sur le thème de la lumière, est maintenant centré sur celui de l’amour (1 Jean 3:11). Jean oppose l’exemple de Caïn à celui du Christ (1 Jean 3:12-18), les chrétiens étant invités à suivre ce dernier, prêts à aller jusqu’au bout, mais sans oublier les implications concrètes et matérielles des relations fraternelles.
La nécessité de l’obéissance est à nouveau soulignée (1 Jean 3:19-24), et résumée par deux commandements : la foi en Christ et l’amour mutuel. Pour aider ses lecteurs à distinguer les vrais prophètes des faux, Jean met en avant la conformité à l’enseignement apostolique, lequel est accompagné par l’action puissante de l’Esprit de Dieu (1 Jean 4:1-6).
Notons que ce «test» n’est pas seulement appliqué à celui qui parle (le prophète), mais aussi à celui qui écoute (1 Jean 4:6). Jean revient ensuite au thème de l’amour (1 Jean 4:7-32), affirmant que Dieu est amour et qu’il l’a montré par son œuvre de salut en Jésus-Christ.
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