« Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. » (Luc 5:32)
Jésus est venu appeler les pécheurs, notamment les prostituées et les gens de même acabit, les criminels et bons à rien, tous ceux qui sont au ban de la société aux yeux des hommes.
La conversion de Lévi montre la sorte de gens que Jésus appelait. Il se plaisait à apporter l’Évangile à Lévi et à ses anciens compagnons, et la justification qu’il donna de son acte fut inattaquable. Pourrait-on s’attendre à ce qu’un médecin n’ait qu’un contact avec les malades ? De même, le ministère de Jésus le liait aux nécessiteux qu’il invitait à la repentance ; ceux qui s’estimaient irréprochables n’étaient pas son souci premier.
Lorsque Jésus l’appelle, Lévi est occupé à un travail agréable : celui de recevoir de l’argent. Aussitôt son esprit et son cœur se détournent de cet argent et il se met à suivre le Seigneur, si bien que nous le voyons ensuite agir à l’opposé : il distribue son argent, donnant aux nécessiteux selon le Psaume 112.9 (« Il répand, il donne aux pauvres »).
Lévi invite une grande foule de publicains et d’autres gens à son festin, montrant que ses pensées se sont mises immédiatement à l’unisson de celles de son nouveau Maître, et qu’il avait saisi l’esprit de la grâce.
Jésus pourtant est le vrai Objet du festin, car il est dit : « Lévi Lui fit un grand festin dans sa maison » (v. 29). Les pharisiens étaient totalement insensibles à cet esprit de grâce, mais leurs objections ne servent qu’à faire proclamer par le Seigneur ce merveilleux message : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs à la repentance » (v. 32).
Tout ce que nous avons dit pourrait se résumer ainsi : la grâce produit la conviction de péché et ensuite opère la purification du péché. Puis elle confère la puissance et de plus rend celui qui la reçoit conforme à Celui qui en est l’expression. Christ devenant l’Objet du cœur de Lévi, nous voyons comment celui-ci commence à être imprégné de l’esprit de son Maître.
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