Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Jean 14:3
Jeudi 12 novembre 2020
Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi. Jean 14. 3
Attendons-nous le Seigneur ?
Le Seigneur Jésus, parce qu’il nous aime, nous a laissé cette promesse certaine de revenir nous prendre pour être pour toujours avec lui. Il a révélé à l’apôtre Paul plus de détails sur cette “bonne espérance” (2 Thessaloniciens 2. 16), et il confie à l’apôtre Jean ce message – exprimé trois fois – par lequel il clôture sa Parole : “Oui, je viens bientôt” (Apocalypse 22. 7, 12, 20).
Pourtant, pendant des siècles, la chrétienté a perdu de vue cette promesse si précieuse. Ce n’est qu’au début du dix-neuvième siècle qu’elle a été redécouverte. Il est arrivé exactement ce que le Seigneur avait annoncé dans la parabole des dix vierges (Matthieu 25. 1–13). Ces vierges – image de la chrétienté – se sont toutes endormies : les cinq qui avaient de l’huile dans leurs lampes – image des véritables croyants, scellés du Saint Esprit – comme les autres. Elles ne se sont réveillées qu’à l’appel : “Voici l’époux ; sortez à sa rencontre !”.
Nous connaissons bien maintenant cette vérité, mais est-elle présente de façon quotidienne dans nos coeurs ? S’agit-il d’un événement attendu avec impatience, qui nous rend heureux, et qui détermine nos choix de vie ? Si nous devons répondre par la négative, n’est-ce pas la conséquence de notre sommeil spirituel ? Ne devons-nous pas alors nous remettre en question à l’égard de l’influence des choses terrestres dans notre vie ? Tout en réalisant l’importance de ne pas nous conformer à la façon de vivre d’un monde sans Dieu, nous pouvons avoir simplement “nos pensées aux choses terrestres” (Philippiens 3. 19), en cherchant à passer le mieux possible les 70 ou 80 années que nous aurons peut-être à vivre sur la terre (voir Psaume 90. 10). Quelque chose ne va pas si nous nous sentons chez nous sur la terre, plutôt que des étrangers en route vers leur patrie céleste, “car notre cité à nous se trouve dans les cieux” (Philippiens 3. 20). Nous ne pouvons pas alors être de véritables témoins du Seigneur à l’égard de ceux qui ne le connaissent pas, ni être en aide à nos amis croyants. Et nous ne serons pas non plus vraiment heureux.
Le Seigneur nous dit : “Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l’heure” (Matthieu 25. 13). Il faut veiller à ce que l’espérance ne s’efface jamais de nos coeurs, et même ne faiblisse pas. “Cherchez ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pensez à ce qui est en haut, non pas à ce qui est sur la terre” (Colossiens 3. 1, 2).
d’après W. Gschwind
Source: Calendrier Le Seigneur est proche – Bibles et Publications Chrétiennes – Achetez Le Seigneur est proche en cliquant ici.