De la montagne de Sinaï à la montagne de Sion
Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde. Hébreux 1. 2
Vous n’êtes pas venus… à une montagne qu’on pourrait toucher, ni au feu ardent, ni à l’obscurité, ni aux ténèbres, ni à la tempête, ni au son de la trompette, ni au bruit de voix… Mais vous êtes venus à la montagne de Sion ; et à la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste. Hébreux 12. 18, 19, 22
Avant que Dieu ne descende sur la montagne de Sinaï en présence des fils d’Israël, il leur avait donné des consignes strictes : se sanctifier pendant deux jours, laver leurs vêtements et rester à distance de la montagne sous peine de mort. Malgré toutes ces dispositions, la descente de l’Éternel sur la montagne fut terrifiante : tout le peuple trembla (Exode 19. 16), la montagne elle-même tremblait fort (v. 18). Dieu se révélait là comme terrible et redoutable, un Dieu qui inspirait la crainte et qu’il semblait bien difficile d’approcher.
À cette montagne de Sinaï, la Bible oppose une autre montagne, celle dont parle le verset du jour : la montagne de Sion. À Sinaï règnent la puissance de la Loi et la terreur d’un Dieu saint. Sion, une des collines de Jérusalem, symbolise la bénédiction des croyants sous la grâce, la Jérusalem céleste où règnent la grâce, la joie, la paix du cœur et la communion avec Dieu comme Père. Le Seigneur Jésus, par sa mort sur la croix, a accompli la Loi ; il a fermé la porte du Sinaï pour nous ouvrir la porte de la grâce, la porte de Sion. Le voile du lieu très saint qui nous tenait loin de Dieu a été déchiré du haut jusqu’en bas (Matthieu 27. 51) ; le chemin vers Dieu nous est ouvert et cet appel retentit : “Soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui” (2 Corinthiens 5. 20, 21). Maintenant, nous pouvons aller vers Dieu non comme vers un Dieu terrible qui fait trembler, mais comme à un Père qui nous aime (Jean 20. 17).
Nés de nouveau par la foi en Jésus Christ, nous sommes délivrés de l’obligation d’observer la Loi (Colossiens 2. 14) pour vivre une vie de liberté en Jésus, notre Sauveur. Il l’a dit lui-même : “Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres” (Jean 8. 36). Ainsi, nous ne sommes plus “à la montagne de Sinaï” pour chercher à vivre sous la Loi : ne faites pas ceci, mais faites cela. Ces ordonnances sont mortes pour nous ! Sans, bien sûr, faire de cette liberté un prétexte pour vivre dans le péché (Romains 6. 15), nous savons que le Seigneur Jésus nous a amenés “à la montagne de Sion” pour vivre une vie de liberté et de grâce. “Il est bon que le cœur soit affermi par la grâce” (Hébreux 13. 9). “Fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus” (2 Timothée 2. 1). “Croissez dans la grâce” (2 Pierre 3. 18).
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