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Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Matthieu 6:9-13

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Le passage de Matthieu 6:9–13 est connu sous le nom de « Notre Père », ou de « prière dominicale », ou encore ou d’« oraison dominicale » (latin Dominus = le Seigneur). Le Seigneur est l’auteur de cette prière et Il la destine à être un guide pour les disciples : « Voici donc comment vous devez prier ». Elle fut donnée lors du sermon sur la montagne, tandis que Christ mettait en garde ses disciples contre un formalisme ostentatoire dans la prière (voir Matthieu 5:1 ; 6:9, 12, 13).

Notre Père – Matthieu 6:9-13

9 Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ;
10 que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
11 Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ;
12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ;
13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !

Bien que le but exclusif de l’oraison dominicale ne soit pas de servir de modèle, elle fournit de précieuses leçons sur la nature de la prière :

La prière est fondée sur une relation avec Dieu

La prière est fondée sur une relation personnelle avec Dieu, Père de tous ceux qui ont accepté Christ comme Sauveur (Jean 1:13), car eux seuls peuvent dire en toute vérité : « notre Père ». Cette application révèle une très tendre relation entre Dieu et le croyant, et base la demande sur le fait que l’enfant parle au Père, qui prend soin de lui (ce n’est pas un tyran ou un ogre, mais quelqu’un qui est un modèle pour toute vraie parenté ; voir Ephésiens 3:14-15).

Dieu n’est pas le père de tous les hommes indistinctement (Matthieu 5:45). Mais il est « notre Père qui est dans les cieux », ce qui nous rappelle sa transcendance et sa souveraineté.

La prière implique tout d’abord une attitude d’adoration : « que Ton nom soit sanctifié »

Dans la Bible, le nom d’une personne représente l’essence de ce qu’elle est. Or, Dieu est le Saint : nous ne pourrions ajouter aucun atome à sa sainteté.

Demander que le nom de Dieu soit sanctifié (employé de manière sainte), c’est reconnaître la sainteté absolue de notre Père céleste dans tout ce qu’Il est et fait. Le disciple de Jésus doit toujours prononcer le nom de Gieu avec révérence, respect. Cela revient aussi à s’opposer (dans ses propres paroles et chez d’autres) à tout emploi profane, irréfléchi ou injurieux du nom de Dieu.

La prière a pour premier objet le royaume de Dieu.

Le royaume ou règne de Dieu peut se référer à l’aspect de la souveraineté de Dieu sous laquelle s’épanouit la vie. Ce royaume a été introduit sous le ministère du Christ, mais il ne sera pas total avant la fin de notre ère.

Prier « que ton règne vienne », c’est par conséquent demander simultanément que le gouvernement royal de Dieu s’étende, c’est-à-dire que des gens se soumettent à lui et goûtent la bénédiction eschatologique du salut, et supplier que vienne la réalisation complète de ce règne (voir 1 Corinthiens 16:22 ; Apocalypse 11:17 ; 22:20).

Tout chrétien sérieux doit laisser Dieu régner dans sa vie, sa famille, ses affaires, son travail, etc.

La prière véritable accepte implicitement la volonté de Dieu

La prière est avant tout une soumission volontaire au dessein, au plan et à la gloire de Dieu. Nous devons fusionner notre propre volonté à la volonté divine. Lui, dans ce but, lors de la prière de Gethsémané, a dit : « que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne, » Luc 22.42.

« … sur la terre comme au ciel »

Certaines traductions françaises et anglaises donnent la fausse impression que « sur la terre comme au ciel » ne se rapporte qu’à « que ta volonté soit faite ».

Cette clause se rapporte, en fait, aux trois premières demandes : que le nom de Dieu soit sanctifié (qu’il soit reconnu pour Dieu) sur la terre comme au ciel, que son règne vienne sur la terre comme au ciel et que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel. D’où la traduction de la Bible du Semeur : « et tout cela (se référant aux trois demandes précédentes) sur la terre comme au ciel ».

Le règne de Dieu, qu’il soit actuel ou futur, est marqué par le fait que sa souveraineté soit reconnue, et que, par conséquent, on prenne sa volonté (exprimée dans sa Parole) comme la règle de vie – tout comme sa souveraineté est reconnue au ciel et que sa volonté y est pleinement accomplie sans la moindre hésitation.

Le chrétien qui prie le Notre Père appelle de tous ses vœux le jour où ces conditions seront parfaitement réalisées sur cette terre, mais en même temps, il s’efforce de les réaliser dans sa vie et autour de lui dans la mesure de ses possibilités.

La prière permet aussi aux enfants de Dieu d’exposer leurs besoins matériels du moment

Le chrétiens sont invités à demander leur nourriture

Le disciple ne doit demander que la nourriture ou la subsistance qui lui est vraiment nécessaire pour la journée, non pour les années futures, mais pour « ce jour. » (comme la manne donnée chaque jour ; voir Proverbes 30:8 ; Philippiens 4:12 ; 1 Timothée 6:6). La foi compte sur Dieu pour le lendemain.

La prière efficace inclut la repentance et le pardon des péchés

Nos péchés constituent un obstacle à l’exaucement à nos prière. Il est donc nécessaire de confesser tout péché contenu avant de présenter une requête quelconque à Dieu. Soyons aussi prompt à pardonner ceux qui nous offensent. Il est dit avec une certaine emphase que nous demandons à Dieu de nous pardonner comme nous pardonnons aux autres. En d’autres mots, nous lui demandons de mesurer comme nous mesurons les autres.

Notre pardon n’est ni la cause ni la condition du pardon divin, il en est la conséquence « sine qua non », c’est-à-dire que si nous ne tirons pas du pardon de Dieu la conséquence logique (notre pardon aux hommes), Dieu suspend son pardon (Matthieu 6§:15). La parabole du serviteur impitoyable (Matthieu 18:23-35) appuie cette leçon du double sens obligatoire du pardon.

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