La parabole du semeur. Matthieu 13
Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il a de l’ivraie ? …. Veux-tu donc que nous allions la ramasser ? Mais il dit : Non, de peur qu’en ramassant l’ivraie, vous ne déraciniez le froment avec elle. Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu’à la moisson. Matthieu 13. 27-30
Vos dons nous permettront de produire plus de vidéos comme celle-ci.
Non, n’arrachez pas l’ivraie !
Dans cette parabole, l’ivraie (une mauvaise herbe) a été semée au milieu de la bonne semence qui représente les croyants, “les fils du royaume” (v. 38). Il s’agit de ceux qui sont nés de nouveau et qui forment (quel que soit le milieu chrétien auquel ils se rattachent) l’assemblée du Seigneur qui lui-même y ajoute ceux qui sont sauvés (Actes 2. 47). L’ivraie représente des personnes qui ne sont pas nées de nouveau, mais qui sont au milieu des enfants de Dieu, qui disent être chrétiennes, mais n’appartiennent pas à Christ.
Ce mélange est hélas très ancien. Dès le début de l’Église, des faux docteurs ont réussi à semer leurs mauvaises doctrines au milieu des enfants de Dieu (voir Actes 20. 29, 30). Paul pouvait ainsi parler de ceux qui se trouvent dans la maison qui porte le nom de Christ, mais est devenue “une grande maison” (voir 2 Timothée 2. 20). Et jusqu’à aujourd’hui, la chrétienté compte ainsi des vrais croyants, mais aussi de “l’ivraie” plus ou moins facile à reconnaître.
Le Seigneur dit donc de ne pas chercher à purifier la chrétienté de ces faux chrétiens. Bien sûr, dans nos rassemblements locaux, nous avons la responsabilité de veiller à ce que la sainteté de Dieu soit maintenue dans la communion avec de vrais enfants de Dieu, par la séparation du mal et de ceux qui le commettent (voir 1 Corinthiens 5). Mais le Seigneur nous montre que mener une sorte de guerre contre tous ceux qui se réclament du nom de notre Dieu, n’est pas notre combat. Nous avons sans doute à rendre témoignage de la vérité et à nous séparer personnellement de tout ce que le Seigneur désapprouve clairement et de ceux qui le propagent (voir 2 Timothée 2. 19, 21). Mais laissons au Seigneur le jugement de ce qui porte son nom – il viendra le moment venu. Ayons l’assurance que le Seigneur saura séparer ce qui est réellement fait pour lui de ce qui n’a que l’apparence ou le nom de la piété. Il est puissant pour amener des âmes à lui, même dans cette grande confusion. Lui, à la moisson, saura séparer “le bon grain (le froment)” de “l’ivraie”.
Notre devoir, à nous chrétiens, consiste plutôt à prêcher la Parole en “faisant preuve, dans l’enseignement, de pureté de doctrine” (Tite 2. 7), à marcher avec le Seigneur tout en ayant les yeux fixés sur lui (Hébreux 12. 2), et à produire des fruits pour sa gloire (Jean 15. 8, 16).
Source: Calendrier La Bonne Semence – Bibles et Publications Chrétiennes – Achetez un exemplaire de la Bonne Semence en cliquant ici.