Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient marchait devant eux. Matthieu 2.9
« Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu’à ce qu’étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s’arrêta. » (Matthieu 2.9)
Partis le soir ou dans la nuit, selon l’habitude des voyageurs en Orient, les mages revoient soudain l’étoile qu’ils avaient vue en Orient. Son apparition raffermit leur foi, peut-être ébranlée par tout ce qu’ils avaient observé dans cette Jérusalem où ils n’ont trouvé qu’indifférence ou inimitié à l’égard du grand événement qui remplit leur cœur. C’est là ce qui est indiqué au verset suivant par la mention de la grande joie qu’ils éprouvent.
L’étoile allait devant eux, ou les précédait. Ne serait-ce là qu’une illusion d’optique comme le pensent ceux qui admettent l’idée d’un astre ordinaire ou d’une constellation ? Comment s’expliquer que cet astre vient s’arrêter au-dessus du lieu où était le petit enfant ?
Si, comme on le prétend, cela signifie que l’astre se trouvait à son zénith, cela aurait-il été une indication pour les voyageurs ? Non, chaque terme de ce récit montre clairement que l’auteur a voulu parler d’une lumière extraordinaire, conduite par la main de Dieu qui se révèle ainsi à ces pieux étrangers.