La Bible cachée…Un étonnant témoignage…
La Bible cachée…
Dans les années 1800, pour aller d’Italie en Suisse, vous deviez franchir le col du Saint-Gothard à pied, ce qui prenait beaucoup de temps.
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Souvent les voyageurs se déplaçaient en groupe. C’est ainsi que quelques maçons de la région de Lugano se mirent en route pour la Suisse centrale, où ils savaient qu’ils gagneraient plus d’argent. Parmi eux se trouvait un jeune homme, Antonio. En cours de route, une dame âgée lui parla du Seigneur Jésus, mais il ne voulait rien entendre. Elle lui offrit quand même une bible joliment reliée. Il l’accepta mais se garda bien de la lire….
Arrivé à Glaris en Suisse.
Antonio travailla à la construction d’une maison. Devant un trou de mur, il eut une idée de génie, y mettre la bible et bien boucher le trou…. Ce qu’il fit en disant : « Regardez bien, un peu de mortier par-dessus, et maintenant, nous allons voir si le diable saura la dénicher » La saison terminée, il rentra au pays.
Le 10 mai 1867, un violent incendie dévasta Glaris. 490 immeubles furent anéantis. La ville était en ruine, mais on voulut la reconstruire.
Un autre maçon Italien arrive à Glaris.
Venant du nord de l’Italie, « Jean » fut chargé d’examiner une maison encore neuve, avec juste quelques travaux à refaire. Avec son marteau, il frappa un mur… Soudain, un morceau de mortier se détacha et, à sa grande surprise, il trouva un livre qui y avait été emmuré. Il le sortit. Une Bible !…
Il trouva cela très étrange… Le résultat, c’est qu’il se mit à la lire. Il ne comprenait pas tout, mais dans les évangiles et les psaumes, il apprit à prier. Dieu lui vint en aide. Il ne tarda pas à comprendre qu’il était pécheur, mais que Dieu l’aimait, et que par la foi en Jésus, il pouvait avoir l’assurance du pardon de ses péchés….
Retour en Italie de Jean.
Et à ses moments libres, il partait avec une valise, une table et des bibles qu’ils vendaient sur les foires et les marchés. Et vous avez déjà compris qui passe devant lui ? Notre fameux « Antonio », qui après un court discours lui dit «je n’ai pas besoin d’une bible, il me suffit d’aller à Glaris là-bas j’en possède une, cachée dans un mur. Je serai curieux de savoir si le diable a pu l’en faire sortir »
Jean regarda le jeune homme avec sérieux, il avait tout de suite compris ce qu’il en était.
« Soyez prudent jeune homme, c’est facile de se moquer. Mais que diriez-vous si je vous montrais cette bible ? » « Tu ne m’auras pas, répondit Antonio. Je la reconnaîtrai tout de suite… Et je le répète, même le diable ne la dénichera pas …»
Jean sortit la bible et lui demanda « la reconnaissez-vous ? » Antonio resta muet en voyant sa bible endommagée. « Regardez là bien. Mais rassurez-vous ce n’est pas le diable qui l’a trouvée ; c’est Dieu. Il l’a fait pour vous prouver qu’il est un Dieu vivant. Il veut vous sauver vous aussi… »
« Alors toute la haine d’Antonio contre Dieu » éclata d’un seul coup et il cria à ses camarades.
« Venez les amis ! Qu’est-ce que ce type fait avec ses bibles » et en un instant toutes les Bibles de Jean furent détruites et lui-même reçut des coups, puis Antonio et ses amis disparurent.
Un drame pour Antonio, qui bouleversa sa vie…
Un peu plus tard, un jour où Antonio avait un peu trop bu, il tomba d’un échafaudage. Grièvement blessé, il fut transporté à l’hôpital. Jean l’apprit bientôt et alla le visiter. Le cœur d’Antonio semblait de pierre, et pourtant le jeune homme fut saisi par l’amour que Jean lui témoignait. Chaque semaine, il vint le voir.
Puis au début par ennui et ensuite par intérêt, Antonio se mit à lire la Bible. Il tomba sur ce verset d’Hébreux 12.5. «…Mon fils ne méprise pas la discipline du Seigneur…». Il le prit pour lui. Il reconnut son état et sa culpabilité et confessa ses péchés à Dieu…. Il apprit aussi à croire avec une entière confiance à l’œuvre parfaitement accomplie à la croix. Son âme était guérie, mais sa hanche resta paralysée. Plus tard il épousa la fille de Jean son ami qui devint son beau-père…
(Histoire écrite dans le journal Suisse «L’Appel du Maître», Mai-juin 1975)