Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Christ reçut l’autorité souveraine et absolue sur toutes choses, « dans le ciel et sur la terre ». C’est la preuve incontestable de sa divinité. Le temps de son humiliation était terminé et Dieu l’éleva au-dessus de tout (Philippiens 2.9-11). Les disciples furent envoyés pour faire « de toutes les nations des disciples ». L’envergure de leur mission était à la mesure de son autorité sans limite. Ils doivent baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Cette formule correspond à une proclamation puissante de la Trinité.
Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Matthieu 28:18-20
Tout pouvoir m’a été donné. Les disciples hésitent entre la foi et le doute ; mais cette incertitude ne paraît durer que jusqu’à l’approche de Jésus. Celui-ci a reçu de son Père le pouvoir universel, et non parce qu’il l’aurait usurpé en adorant Satan (Matthieu 4.8 s.). Le Messie est entré dans son règne, bien que son héritage ne lui soit pas encore pleinement dévolu (cf. Matthieu 24.30 s.).
Faites de toutes les nations des disciples. La mission mondiale de l’Église découle de l’autorité universelle du Christ. La mission qui est confiée aux chrétiens est le prolongement de celle que Jésus a accomplie. Conformément à l’ensemble du récit de Matthieu, le disciple est celui qui écoute, comprend et met en pratique l’enseignement de Jésus.
La justification du baptême chrétien est fondée sur ce passage. Les disciples doivent être baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit comme signe de leur relation avec Dieu (au nom du…) et de leur engagement à l’égard de Christ (disciples). Selon la forme grammaticale grecque (le nom au singulier), le Père, le Fils et le Saint-Esprit participent au même et unique nom.
Si le Christ ne l’avait pas ordonné, il n’aurait probablement pas été pratiqué si tôt après la Pentecôte (cf. Actes 2.38-41). Il était administré « au nom de Jésus » (Actes 2.38 ; 8.16, etc.), ce qui était une manière d’affirmer ses droits sur les croyants. Plus tard, l’invocation du Christ a été complétée par celle de la Trinité. L’intention de l’auteur dans ce passage n’était sans doute pas de transmettre une formule baptismale, mais de dégager le sens théologique de ce rite.
Jésus insiste sur l’importance de l’obéissance à ses commandements. Son ministère d’enseignement sera repris par ses serviteurs qui apprendront à d’autres à l’observer. Christ était Emmanuel « Dieu avec nous » (Matthieu l.23) dans son humiliation ; maintenant glorifié, il est avec ses disciples jusqu’à la fin du monde (cf. Matthieu 13.39, 40, 49 ; 24.3). L’œuvre qu’il devait accomplir pendant son incarnation est terminée. Il nous accorde sa présence pour que nous puissions achever la nôtre.