Et tu me donnes la force du buffle; Je suis arrosé avec une huile fraîche. Psaume 92:10
« Si les méchants croissent comme l’herbe, si tous ceux qui font le mal fleurissent, c’est pour être anéantis à jamais. Mais toi, tu es le Très-Haut, à perpétuité, ô Eternel ! Car voici, tes ennemis, ô Eternel ! Car voici, tes ennemis périssent ; Tous ceux qui font le mal sont dispersés. Et tu me donnes la force du buffle ; Je suis arrosé avec une huile fraîche. » Psaume 92:8-10
Le psaume 92 touche au délicat problème de la conduite de la providence dans la rétribution des méchants et des bons. Dans la solution adoptée, le psalmiste paraît, à première vue, se rapprocher des amis de Job : si les impies sont parfois prospères ou semblent l’être, ce n’est que pour un court moment ; après quoi, ils ne tombent qu’avec plus de fracas. Les bons, au contraire, sont assurés d’un bonheur solide et durable. Ils vivent de longs jours et laissent une nombreuse postérité.
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Ce psaume célèbre la prospérité du juste et la ruine des méchants (comme le Psaume 1). Il est lié par ce thème au Psaume 91 et annonce, par la joie que cause au psalmiste le règne de Dieu, les Psaumes 93 à 100. L’amour et la fidélité de Dieu en sont les caractéristiques (verset 3).
Au verset 10, le psalmiste célèbre l’amour constant de l’Eternel envers ses fidèles. Il est reconnaissant à Dieu qui le fortifie. Le buffle est cité pour sa force et sa vigueur (voir Job 39:9). L’huile parfumée est un signe d’accueil, d’honneur et de joie (voir Psaumes 23:5; 45:8; 133:2.