Démission du président des JO de Tokyo après ses propos sur les femmes
Yoshiro Mori, président du comité d’organisation des Jeux olympiques 2020 de Tokyo, a remis vendredi sa démission après ses propos sur les femmes, trop bavardes selon lui, qui lui ont valu de vives critiques.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
« Si ma présence cause des problèmes, nos efforts jusqu’à présent ont été vains », a déclaré Yoshiro Mori lors d’une réunion de hauts responsables du comité d’organisation.
Il a ensuite présenté ses excuses pour les problèmes causés et a dit qu’il n’avait aucun préjugé envers les femmes, estimant qu’il était important que les Jeux se déroulent avec succès.
Yoshiro Mori, âgé de 83 ans, avait demandé à Saburo Kawabuchi, 84 ans, ancien président de la fédération japonaise de football et maire du village olympique, de le remplacer.
La chaîne de télévision locale Fuji News Network a annoncé que le gouvernement souhaitait toutefois empêcher cette nomination alors que l’annonce du choix de Saburo Kawabuchi a soulevé des critiques.
« Nous ne pouvons pas donner l’impression que nous faisons changer les choses à moins de nommer une femme ou quelqu’un appartenant à une autre génération », a rapporté FNN citant une source gouvernementale.
Saburo Kawabuchi, qui avait fait part de son intention d’accepter le poste de Mori, a annoncé y renoncer, ajoute FNN.
(Ju-min Park, Chang-ran Kim et Kiyoshi Takenaka; version française Camille Raynaud et Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
