L’homme accusé d’avoir immolé l’athlète Cheptegeil succombe à ses blessures
Dickson Ndiema Mengich, l’homme accusé d’avoir immolé la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei, entraînant sa mort, est également décédé dans un hôpital kenyan.
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Un responsable de l’Hôpital universitaire Moi d’Eldoret, dans l’ouest du pays, a confirmé que M. Ndiema, qui avait été admis en soins intensifs avec des brûlures à 30%, avait succombé à ses blessures lundi soir.
« Oui, c’est vrai, il est mort hier soir. Nous attendons la famille pour pouvoir donner un rapport plus complet », a-t-il dit mardi matin sous couvert d’anonymat à Xinhua.
M. Ndiema a été accusé d’avoir attaqué Mme Cheptegei à son domicile dans le comté de Trans Nzoia le 1er septembre, apparemment à cause d’un différend foncier non résolu.
La marathonienne venait de rentrer de l’église avec ses deux enfants lorsque l’agresseur, qui se cachait à proximité, l’a aspergée d’essence et ya mis le feu. Les efforts de ses enfants et de sa jeune sœur pour éteindre les flammes et la sauver ont été contrecarrés par l’agresseur, qui a continué à verser de l’essence sur l’athlète.
Au cours de l’attaque, M. Ndiema, qui serait un ancien amant de Mme Cheptegei, a également subi des brûlures lorsqu’il a craqué une allumette pour déclencher d’autres flammes.
Il a ainsi été brûlé à 30%. Tous deux ont été transportés d’urgence dans un hôpital d’Eldoret pour y recevoir des soins spécialisés, où Mme Cheptegei a succombé à ses blessures le 4 septembre, après avoir été brûlée à 80%.
Rebecca Cheptegei, qui a terminé le 44e du marathon féminin aux Jeux olympiques de Paris 2024, sera enterrée avec tous les honneurs militaires samedi en Ouganda.
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