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Cameroun : Le ministre de l’enseignement secondaire ordonne la fermeture de 5 établissements

La ministre des enseignements secondaires, Nalova Lyonga ne se tourne définitivement pas les pousses dans son bureau. Elle a ordonné hier mercredi 22 janvier 2025 , la fermeture de cinq établissements scolaires de la ville Yaoundé dont les noms n’ont pas été indiqué . Il leur est reproché le non-respect des règlements et des normes des écoles d’enseignement secondaire au Cameroun a-t-on appris. Une décision qui intervient après la suspension cette semaine de ses fonctions, du proviseur du lycée de Nkol-Eton par madame la ministre des enseignements secondaires.

Cette décision fait suite à une opération coup de poings entrepris par la ministre des Enseignements secondaires, Professeur Pauline Nalova Lyonga contre les établissements clandestins.

Lundi 21 janvier 2025, lors d’une visite inopinée dans certains établissements de l’enseignement secondaire de la cité capitale, cinq d’entre eux ont été épinglés et temporairement fermés en raison de l’insuffisance des infrastructures et du manque d’autorisation de fonctionnement a-t-on appris.

Ce sont plus de 1 000 élèves qui sont ainsi concernés par cette décision ministérielle dont l’objectif selon le numéro un de l’enseignement secondaire est d’emmener les responsables des établissements de son ordre d’éducation à se conformer à la règlementation en vigueur afin de maintenir la qualité de l’enseignement.

“Nous ne tolérerons aucune école qui opère en marge des lois et des standards établis. L’avenir de nos enfants ne peut être compromis. » a fait savoir Pauline Nalova Lyonga avant d’appeler tous les responsables des établissements d’éducation à “se conformer aux exigences légales et pédagogiques sous peine de sanctions similaires” a-t-elle prévenu.

Cette décision de fermeture de cinq établissements en pleine année scolaire soulève néanmoins beaucoup d’inquiétudes auprès des élèves et de leurs parents qui redoutent l’interruption de leur scolarité et la perte des ressources investies pour leur progéniture.

Certains ont d’ailleurs proposé à Madame la ministre de sanctionner les propriétaires des établissements au lieu d’interrompre catégoriquement la scolarité des élèves a expliqué un parent d’élève concerné par cette mesure.

« Je pense qu’elle aurait dû simplement imposer une sanction économique plutôt que de mettre les élèves à l’extérieur », a ajouté un autre parent.

Au Cameroun, le phénomène d’établissements scolaires clandestins est très récurrent. Malgré la sensibilisation des autorités, chaque année, plusieurs responsables continuent à prendre le risque de fonctionner en marge de la réglementation en vigueur. Dans le passé, la pratique semblait marcher entretenue par de vastes réseaux de corruption au niveau du ministère nous a confié un ancien responsable au ministère de l’enseignement secondaire.

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