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Les actionnaires d’Ubisoft discutent des conditions d’un éventuel rachat, selon des sources

par Amy-Jo Crowley et Julie Zhu

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LONDRES/HONG KONG (Reuters) – Les actionnaires d’Ubisoft envisagent de structurer un éventuel rachat du créateur du jeu « Assassin’s Creed » sans réduire le contrôle de la famille fondatrice, ont déclaré à Reuters deux personnes proches du dossier.

La famille Guillemot, actionnaire principal, est en pourparlers avec Tencent et d’autres investisseurs ces dernières semaines au sujet du financement d’un rachat de parts par la direction, ont déclaré les personnes, s’exprimant sous couvert d’anonymat.

D’après ces sources, la famille Guillemot a toutefois indiqué que dans le cadre d’un accord, elle souhaitait conserver le contrôle qu’elle exerce sur la société, qui compte aussi parmi ses titres phares les « Lapins crétins ».

Second actionnaire d’Ubisoft, Tencent n’a pas encore décidé s’il participera au rachat et augmentera sa participation dans la société, a déclaré l’une des personnes interrogées.

Cette situation s’explique en partie par le fait que le géant chinois a demandé à avoir un droit de regard plus important sur les décisions futures du conseil d’administration, y compris sur la distribution des flux de trésorerie, en échange du financement de l’opération.

Ces demandes n’avaient pas pas fait l’objet d’un accord avec la famille Guillemot, a ajouté cette personne.

Les discussions entre les deux parties sont en cours car Tencent souhaite également empêcher toute éventuelle prise de contrôle hostile d’Ubisoft par d’autres investisseurs, a déclaré la personne, ajoutant que le plan de Tencent est de prendre patience et d’attendre que la famille fondatrice accepte un accord.

Tencent pourrait choisir de ne pas augmenter sa participation dans Ubisoft, car le groupe considère que sa participation directe actuelle, de près de 10%, est suffisante pour maintenir sa coopération commerciale avec la société dans le domaine des jeux, a ajouté la personne.

Tencent a refusé de commenter. Un représentant de la famille Guillemot n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

« Nous restons déterminés à prendre des décisions dans le meilleur intérêt de toutes nos parties prenantes », a déclaré un porte-parole d’Ubisoft. « Dans ce contexte, comme nous l’avons déjà indiqué, la Société examine également toutes ses options stratégiques. »

En octobre, Ubisoft a déclaré avoir régulièrement examiné « toutes ses options stratégiques », mais a refusé de commenter davantage un rapport faisant état d’un intérêt de rachat.

Les discussions de rachat interviennent alors que certains actionnaires minoritaires, dont AJ Investments, font pression pour un retrait de la cote ou une vente d’Ubisoft à un investisseur stratégique dans le contexte de la chute du cours de l’action, a rapporté Reuters précédemment.

Le titre Ubisoft est tombé à son plus bas niveau de la dernière décennie en septembre, après que le groupe a réduit ses prévisions en raison de ventes plus faibles que prévu et après le report du lancement du jeu « Assassin’s Creed Shadows ».

Cette semaine, le groupe a annoncé qu’il arrêtera le développement de son jeu XDefiant et, par conséquent, qu’il fermera ses studios de production à San Francisco et à Osaka, et réduira la production à Sydney.

Ubisoft est dirigé par la famille Guillemot, qui détient 15% de l’entreprise, suivie de Tencent qui en détient un peu moins de 10%, selon les données LSEG.

La famille détenait environ 20,5% des droits de vote nets d’Ubisoft tandis que Tencent en détenait 9,2% à la fin avril, selon le dernier rapport annuel de l’entreprise.

(Amy-Jo Crowley et Julie Zhu ; avec la contribution de Mathieu Rosemain ; version française Florence Loève ; édité par Augustin Turpin)

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