Airbus relève son objectif de production de l’A350, bénéfice en hausse au T3
par Tim Hepher
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PARIS (Reuters) – Airbus a relevé mercredi son objectif de production de gros porteurs A350 et réaffirmé ses objectifs financiers et de livraison pour 2023, tout en affichant un bénéfice sous-jacent en hausse au troisième trimestre.
Le premier avionneur mondial a déclaré vouloir revenir aux niveaux pré-COVID de 10 avions A350 par mois en 2026, contre un objectif précédent de neuf par mois d’ici fin 2025. D’autres objectifs industriels, dont 720 livraisons de jets en 2023, sont inchangés.
Le bénéfice d’exploitation ajusté du groupe s’est élevé à 1,013 milliard d’euros au cours du trimestre, en hausse de 21%.
Son chiffre d’affaires a augmenté de 12% pour atteindre 14,897 milliards d’euros.
Les analystes s’attendaient à un bénéfice de 1,142 milliard d’euros pour un chiffre d’affaires de 15,098 milliards, selon un consensus compilé par la société.
Airbus a déclaré observer une forte demande d’avions commerciaux, notamment un rebond continu de la demande d’avions gros porteurs tels que l’A350. Le groupe estime toutefois que la chaîne d’approvisionnement restera « difficile ».
La production de la famille Airbus A320, le principal moteur de rentabilité d’Airbus, « progresse bien » vers l’objectif précédemment annoncé de 75 appareils par mois en 2026, a déclaré le groupe. Selon des sources industrielles, la production actuelle se situe aux alentours de 50 appareils.
L’avionneur a réaffirmé son intention de restructurer sa division Défense et espace, où il a déclaré de nouvelles charges de 300 millions d’euros sur « certains programmes de développement de satellites », sans donner plus de détails. Ces charges s’ajoutent aux 100 millions d’euros enregistrés plus tôt dans l’année.
Des risques subsistent sur les coûts, la fiabilité et les volumes de production du transporteur militaire A400M, a ajouté Airbus, alors que certains pays seraient réticents face à l’ampleur de leurs commandes initiales.
(Reportage Tim Hepher ; version française Dagmarah Mackos, édité par Jean-Stéphane Brosse)