Eric Woerth, ex-ministre de Nicolas Sarkozy, rallie Emmanuel Macron pour la présidentielle
Le député Les Républicains (LR) Eric Woerth, ancien ministre du Budget de Nicolas Sarkozy, annonce mercredi dans un entretien au Parisien son ralliement à Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle d’avril, jugeant le président sortant mieux placé que la candidate de son parti, Valérie Pécresse, pour défendre « les intérêts de la France et des Français ».
« Je ne suis pas transgressif par nature, je comprends que cela puisse susciter de la surprise. Mais je pense profondément qu’un second mandat d’Emmanuel Macron serait une chance pour la France, comme ça aurait été le cas pour Nicolas Sarkozy », a dit au Parisien le député de l’Oise, qui préside la commission des finances de l’Assemblée nationale, une fonction réservée à un élu d’opposition.
Eric Woerth précise ne rallier ni La République en Marche, ni la majorité actuelle et dit rester « un homme de droite républicaine », en jugeant qu' »Emmanuel Macron n’est pas plus de gauche que moi ».
Assurant avoir « du respect et de l’amitié » pour Valérie Pécresse, il explique ne pas adhérer au discours de LR décrivant selon lui « une France nostalgique, recroquevillée sur elle-même ».
« On ne peut pas, par ailleurs, n’être obnubilé que par l’islamisme radical, même si c’est fondamental », poursuit-il.
Le président du groupe LR à l’Assemblée, Damien Abad, a déclaré sur BFMTV regretter qu' »à l’infidélité s’ajoute l’inélégance de ce départ » et demandé via Twitter à Eric Woerth de quitter « en cohérence » la présidence de la commission des finances.
Plusieurs ministres ont au contraire salué le ralliement du député de l’Oise au camp Macron, celui de l’Intérieur, Gérald Darmanin, lui-même ancien LR, souhaitant la bienvenue à une « grande voix de la droite gaulliste et libérale dans le rassemblement qui soutiendra Emmanuel Macron ».
Valérie Pécresse est régulièrement donnée par les instituts de sondage au coude à coude avec Marine Le Pen et Eric Zemmour dans les intentions de vote pour le premier tour, le 10 avril, une dizaine de points derrière Emmanuel Macron.
(Rédigé par Marc Angrand, édité par Bertrand Boucey)
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