Wall Street en baisse après les chiffres surprise de l’emploi US
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICILa Bourse de New York a ouvert en baisse vendredi après la publication du rapport sur l’emploi du département américain du Trvail qui montre une hausse bien plus forte que prévu des créations de postes en janvier et une croissance surprise des salaires, ce qui ravive les craintes sur l’inflation.
Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones perd 89,13 points, soit 0,25%, à 35.022,03 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, recule de -0,19% à 4.468,85 points.
Le Nasdaq Composite cède 0,09%, soit 12,631 points, à 13.866,187.
Une heure avant l’ouverture de Wall Street, le département américain du Travail a indiqué que l’économie des Etats-Unis avait créé nettement plus d’emplois qu’attendu le mois dernier en dépit de la résurgence du COVID-19, avec 467.000 postes non-agricoles contre seulement 150.000 prévus par le consensus Reuters.
Le salaire horaire moyen a, pour sa part, augmenté de 0,7% en janvier après une hausse de 0,5% en décembre, ce qui porte sa progression sur un an à 5,7%, contre un consensus respectivement à +0,5% et +5,2%.
« Le rapport sur l’emploi a vraiment stupéfié les marchés (…) non seulement nous avons eu un chiffre étonnamment élevé, mais nous avons eu une révision très forte », a déclaré Edward Moya, analyste marchés chez Oanda, faisant référence à la révision à la hausse du nombre de postes créés en décembre, qui est désormais de 510.000 et non le chiffre de 211.000 initialement annoncé.
La publication de la statistique sur l’emploi a pris le pas sur les résultats des entreprises.
Aux valeurs, Amazon, qui bondissait de près de 20% en avant-Bourse, ne gagne plus que 9% dans les premiers échanges. Le géant du commerce en ligne a fait état jeudi d’un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes et annoncé un relèvement des tarifs d’abonnement à son service Prime aux Etats-Unis.
Les réseaux sociaux Snap et Pinterest prennent respectivement de 42% et 1,2%, portés par leurs résultats et prévisions, au lendemain de la chute de 26% de Meta Platforms (-2,2%). La maison mère de Facebook a enregistré pour la première fois de son histoire une baisse du nombre de ses utilisateurs actifs quotidiens.
Côté baisse, Ford, en repli de 10,8%, est pénalisé par l’annonce d’un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes. Son concurrent General Motors fléchit de 3,7%.
Sur le marché pétrolier, les cours du Brent et du WTI remontent à un pic de sept ans, nettement au-dessus de 90 dollars le baril sur fond de tensions géopolitiques. Cela profite aux valeurs pétrolières comme Schlumberger et Halliburton qui avancent de 2,5% et 2,8%.
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(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)