Bourses: Un rebond se profile à Wall Street, l’Europe en hausse
BESOIN DE 5000 PARTENAIRES POUR LA CHAÎNE CHRETIENS TVWall Street est attendue en hausse à l’ouverture et les Bourses européennes évoluent dans le vert mercredi à mi-séance après de bons résultats de sociétés, qui soutiennent la tendance dans un contexte géopolitique toujours fragile.
Les contrats à terme sur les principaux indices américains signalent une ouverture en hausse de 0,47% pour le Dow Jones, de 1,04% pour le Nasdaq et de 0,66% pour le Standard & Poor’s-500, ce qui pourrait suffire à ce dernier pour sortir de la zone de correction dans laquelle il est entré mardi. À Paris, le CAC 40 avance de 1,14% à 6.865,13 points à 12h23 GMT. À Francfort, le Dax gagne 0,74% et à Londres, le FTSE prend 0,43%.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en hausse de 0,64%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 1,08% et le Stoxx 600 de 0,7%.
Ce dernier a atteint mardi en séance son plus bas niveau depuis sept mois en raison des craintes d’une invasion de l’armée russe en Ukraine. Il a finalement fini autour de l’équilibre après l’annonce par plusieurs puissances occidentales de sanctions dont l’impact a été jugé limité.
En riposte aux initiatives du Kremlin dans l’est de l’Ukraine, les Etats-Unis, l’Union européenne, la Grande-Bretagne ou encore le Japon ont fait part de leur intention de cibler notamment la sphère financière et les élites russes.
Cependant, la situation en Ukraine reste extrêmement tendue et imprévisible, ce qui incitent les investisseurs à rester vigilants.
« On a l’impression que nous pourrions avoir ‘guerre’ en gros titres à tout moment. Pourtant, le repli du pétrole et de l’or, notamment, suggère que les investisseurs sont convaincus que l’opération russe de ‘maintien de la paix’ dans le Donbass ne se transformera pas en une incursion plus importante en Ukraine », écrit dans une note Stephen Innes chez SPI Asset management.
VALEURS EN EUROPE
Hormis l’énergie (-0,47%), tous les secteurs européens sont dans le vert à la mi-journée. Celui de l’automobile signe la plus importante progression, son indice Stoxx avançant de 2,29%, grâce à la performance de Stellantis.
Le groupe automobile prend la tête du CAC 40 avec un gain de 5,73% après avoir dit tabler sur une marge opérationnelle courante à deux chiffres en 2022, après un quasi-doublement l’an dernier.
Danone s’adjuge 4,87% après avoir publié une croissance de son chiffre d’affaires supérieure aux attentes au quatrième trimestre.
Solvay avance de 2,52%, les analystes soulignant que son excédent brut d’exploitation du quatrième trimestre est supérieur aux attentes et que les prévisions 2022 sont solides.
En dehors de la cote parisienne, Henkel (+3,79%) et Barclays (+3,76%) sont bien orientés après leurs résultats, contrairement à ASM International (-3,32%), Munich Re (-2,16%) et Puma (-0,99%).
CHANGES
Sur le marché des changes, le dollar recule un peu face aux autres grandesdevises et l’euro progresse de 0,15%, autour de 1,1340 dollar.
La monnaie unique n’a pas réagi aux commentaires du membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, Robert Holzmann, en faveur d’une première hausse des taux de l’institution cet été, avant la fin des achats d’obligations sur les marchés.
Son collègue François Villeroy de Galhau a estimé de son côté que la crise ukrainienne impliquait que la BCE devrait se montrer flexible face au risque ukrainien.
Pour les analystes de SEB, une nouvelle escalade des tensions pourrait motiver un message prudent de la part de la BCE lors de la réunion du 10 mars.
TAUX
Le rendement du Bund allemand à dix ans est stable à 0,242% après être tombé mardi en séance au plus bas depuis près de trois semaines, à 0,146%.
Aux Etats-Unis, le rendement des emprunts d’Etat à dix ans reprend près de deux points de base, à 1,9685%.
PÉTROLE
Les cours du pétrole sont dans le rouge après avoir touché la veille des plus hauts en plus de sept ans, le marché estimant que le premier train de sanctions américaines et européennes contre la Russie ne devrait pas perturber l’approvisionnement en brut.
Le baril de Brent perd 0,41% à 96,44 dollars après avoir touché la veille son plus haut niveau depuis septembre 2014 à 99,50 dollars. Le brut léger américain cède 0,52% à 91,43 dollars, après avoir atteint 96 dollars mardi, ce qui n’était pas arrivé depuis août 2014.
(Laetitia Volga, édité par Marc Angrand)