Trump accuse les travaillistes britanniques d’ingérence électorale
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LONDRES (Reuters) – L’équipe de campagne de Donald Trump a accusé le Parti travailliste du Premier ministre britannique Keir Starmer d' »ingérence étrangère flagrante » dans l’élection présidentielle américaine, après que certains de ses militants se sont rendus aux Etats-Unis pour aider la campagne de Kamala Harris.
L’équipe du candidat républicain a déposé plainte auprès de la Commission électorale fédérale à Washington, demandant une enquête sur des contributions du Labour à la campagne de Kamala Harris qu’elle juge illégale.
Des élus britanniques, qui ont demandé à ne pas être nommés, ont dit à Reuters que certains conseillers du Parti travailliste s’étaient rendus aux États-Unis afin de rencontrer des stratèges démocrates au cours des derniers mois.
Le chef du Labour, Keir Starmer, a déclaré que les militants de son parti faisaient du bénévolat sur leur temps libre et que cette plainte ne nuira pas aux relations avec Donald Trump en cas de victoire à l’élection présidentielle le 5 novembre.
La plainte mentionne notamment des articles de presse et un message LinkedIn, aujourd’hui supprimé, de Sofia Patel, responsable des opérations du parti travailliste britannique, dans lequel elle indiquait que près de 100 membres actuels et anciens du parti se rendraient aux États-Unis dans les semaines à venir pour soutenir la campagne de la vice-présidente américaine.
« J’écris au nom de Donald J. Trump for President 2024, Inc. pour demander une enquête immédiate sur l’ingérence étrangère flagrante dans l’élection présidentielle de 2024 sous la forme d’apparentes contributions illégales de ressortissants étrangers », peut-on lire dans le document.
Keir Starmer a déclaré aux journalistes lors d’un vol à destination des îles Samoa que les militants travaillistes avaient participé à pratiquement toutes les élections américaines.
« Ils le font sur leur temps libre, ils le font en tant que bénévoles, ils sont logés, je pense, avec d’autres bénévoles là-bas », a-t-il déclaré.
(Reportage Andrew MacAskill, rédigé par Kate Holton ; version française Mara Vîlcu, édité par Kate Entringer)
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