Christiane Taubira dit vouloir continuer de parler « à tout le monde »
Christiane Taubira, victorieuse de la « primaire populaire », a réitéré mardi ses appels au rassemblement de la gauche en vue de l’élection présidentielle en France, assurant vouloir continuer de parler « avec tout le monde ».
« Je parle à tout le monde, je continue à parler et je vais continuer à parler », a déclaré l’ancienne ministre lors d’une conférence de presse dans le Xe arrondissement de Paris.
« Je crée et je continuerai de créer les conditions pour qu’on puisse se parler », a-t-elle ajouté, confirmant la tenue, dimanche dernier, d’une réunion entre des responsables de son équipe de campagne et des membres de l’état-major du candidat d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Yannick Jadot.
L’ancienne ministre de la Justice sous la présidence de François Hollande est créditée d’environ 4% des intentions de vote dans les derniers sondages, devant la candidate socialiste Anne Hidalgo (3%) et le représentant du Parti communiste, Fabien Roussel (3%), mais derrière Yannick Jadot (8%) et le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon (9%).
L’éparpillement des candidatures fait craindre aux sympathisants de gauche que leur camp n’accède pas au second tour de l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 10 avril.
« Je dis sans hésiter à Anne Hidalgo, à Yannick Jadot, à Fabien Roussel ‘retrouvons nous ensemble et parlons’ sans conditions, sans préalable, sans tabou », a dit Christiane Taubira mardi.
Concernant Jean-Luc Mélenchon, elle a dit avoir pris note de la fin de non recevoir émise par le leader de la France insoumise, qu’elle avait appelé après sa victoire à la « primaire populaire ».
« Si Jean-Luc Mélenchon veut nous rejoindre, s’il est possible d’avoir une conversation tous ensemble (…) il sera reçu avec cordialité, et amitié même », a assuré Christiane Taubira.
(Reportage Elizabeth Pineau, rédigé par Blandine Hénault)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?