Ségolène Royal se dit suspendue de ses fonctions d’ambassadrice
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Ségolène Royal annonce mardi son « licenciement » du poste d’ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique pour avoir manqué à son devoir de réserve, à la suite de plusieurs attaques contre l’exécutif.
L’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007 souligne sur Facebook qu’elle n’a « pas l’intention de renoncer à [s]a liberté d’opinion et d’expression garantis par la Constitution ».
L’ancienne ministre a publié sur son compte une lettre des ministères des Affaires étrangères et de la Transition, datée du 7 janvier, devançant ainsi Le Canard Enchaîné qui annonçait la publication d’un article mercredi sur sa convocation en vue de sa mise à l’écart.
« Je ne suis pas convoquée car le licenciement de cette mission bénévole sur les pôles a déjà eu lieu, sans entretien préalable, comme indiqué dans la lettre ci-jointe », écrit-elle.
Dans cette lettre, Ségolène Royal est informée qu’un décret mettant fin à ses fonctions d’ambassadrice sera examiné lors d' »un prochain conseil des ministres ».
« Il est envisagé de mettre fin à vos fonctions au regard de vos récentes prises de parole publiques, qui mettent en cause la politique du gouvernement à la mise en oeuvre de laquelle, en votre qualité d’ambassadrice, titulaire d’un emploi à la décision du gouvernement, vous êtes étroitement associée », peut-on lire.
Ces dernières semaines, Ségolène Royal a maintes fois critiqué le gouvernement, notamment sur la réforme des retraites, dénonçant sa « brutalité » et son « ego machiste ».
Le ministère des Affaires étrangères n’était pas joignable dans l’immédiat.