Meta commence à tester sa première puce d’entraînement d’IA, selon des sources
par Katie Paul et Krystal Hu
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FAITES UN DON POUR SOUTENIR NOTRE CHAÎNENEW YORK (Reuters) – Meta, propriétaire de Facebook, d’Instagram et de WhatsApp, a commencé à tester sa première puce interne pour l’entraînement de systèmes d’intelligence artificielle (IA), une étape clé pour le groupe alors qu’il s’apprête à concevoir davantage de silicium personnalisé et à réduire sa dépendance à ses fournisseurs externes, ont déclaré deux sources à Reuters.
Le premier groupe mondial dans le domaine des réseaux sociaux a entamé un déploiement de la puce à petite échelle, prévoyant d’augmenter sa production pour une utilisation étendue si les tests sont concluant, ont déclaré les sources.
Le développement de puces en interne fait partie d’un plan à long terme de Meta pour réduire ses coûts d’infrastructure alors qu’il mise sur les outils d’IA pour stimuler sa croissance.
Meta, qui a annoncé en janvier anticiper entre 114 à 119 milliards de dollars (entre 104,69 et 109,28 milliards d’euros) d’investissements en 2025, utilisera jusqu’à 65 milliards de dollars principalement pour les infrastructure d’IA.
L’une des sources a précisé que la nouvelle puce d’entraînement de Meta était spécialement conçue pour traiter les tâches spécifiques à l’IA.
La puce peut ainsi être plus économe en énergie que les unités de traitement graphique intégrées (GPU) généralement utilisées pour les charges de travail d’IA.
Meta collabore avec le fabricant taïwanais de puces TSMC sur ce projet, a souligné la source.
Meta et TSMC se sont refusés à tout commentaire mais le groupe américain avait précédemment indiqué souhaiter commencer à utiliser ses propres puces d’ici 2026 pour l’entraînement de modèle d’IA.
Comme pour la puce d’inférence, l’objectif de la puce d’entraînement est de commencer avec des systèmes de recommandation, pouvant ensuite être utilisé pour les produits d’IA générative comme le chatbot Meta AI, ont ajouté les dirigeants.
« Nous travaillons sur la manière dont nous pourrions former les systèmes de recommandation, puis éventuellement sur la manière dont nous pourrions penser à la formation et à l’inférence pour l’IA générative », a déclaré Chris Cox, directeur général des produits de Meta, la semaine dernière lors de la conférence Morgan Stanley sur la technologie, les médias et les télécommunications.
Il a décrit les efforts de développement de la puce de Meta comme « une sorte de marche, de rampement, de course », mais a souligné que les cadres de Meta considéraient la puce d’inférence de première génération pour les recommandations comme un « grand succès. »
(Reportage Katie Paul à New York et Krystal Hu à San Francisco ; version française Etienne Breban ; édité par Kate Entringer)
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