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Les valeurs financières pourraient souffrir d’une taxe exceptionnelle sur les grands groupes, selon des analystes

PARIS (Reuters) – La croissance du bénéfice par action des valeurs financières françaises pourrait être particulièrement affectée par la taxe exceptionnelle sur les grands groupes esquissée mardi par le Premier ministre Michel Barnier, estiment les analystes de Barclays dans une note.

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« Les grandes entreprises qui réalisent des profits importants seront appelées à contribuer à l’effort de réduction de la dette », a confirmé Michel Barnier mardi durant son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre n’a pas donné de plus amples précisions sur les contours de cette contribution mais plusieurs médias ont rapporté que le gouvernement planchait sur une taxe exceptionnelle faisant grimper à 33,5% la taxation totale de certaines grandes entreprises contre un taux de l’impôt sur les sociétés fixé à 25% en 2024.

« Au niveau sectoriel, nous constatons que les valeurs financières, les services de communication/médias et les services publics seraient les plus négativement affectés par une hausse de l’impôt sur les sociétés », rapportent les analystes de Barclays qui avaient tenté mardi d’évaluer les conséquences d’une telle hausse de plus de huit points de pourcentage du taux de l’impôt sur les sociétés avant le discours de Michel Barnier.

« Pour les banques françaises en particulier, nos analystes considèrent que l’augmentation potentielle du taux d’imposition pourrait supprimer jusqu’à 4% du bénéfice par action », ont-ils précisé dans leur note.

Une telle décision coûterait 2,5 points de pourcentage à la croissance des bénéfices par action du CAC 40 pour 2025 en la ramenant à 6,9%, ajoutent les analystes.

Selon leur calcul, toute hausse d’un point de pourcentage du taux d’imposition des sociétés en France entraînerait une diminution de 0,26% du bénéfice par action en 2025 de Axa, de 0,3% pour BNP Paribas et de 0,5% pour Société Générale, Crédit Agricole ainsi qu’Amundi.

En Bourse, les titres Société Générale, Crédit Agricole et BNP Paribas baissaient respectivement de 1,8%, 1,4% et 1% vers 15h00 GMT mardi alors que le CAC 40 reculait de 0,94%. Amundi perdait de son côté 0,45% et Axa reculait de 0,84%.

(Rédigé par Bertrand De Meyer, édité par Blandine Hénault)

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