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La Pologne annonce la fermeture du consulat russe à Poznan

VARSOVIE (Reuters) – La Pologne a décidé de fermer le consulat russe à Poznan, dans l’ouest du pays, en raison de soupçons de tentatives de sabotage de la part de la Russie, a déclaré mardi le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski.

Moscou a promis à Varsovie une réponse « douloureuse », selon des propos rapportés par l’agence de presse russe Ria.

La Pologne dit que sa position de plaque tournante pour l’acheminement de matériel militaire occidental vers l’Ukraine en a fait une cible privilégiée des services d’espionnage et des actes de sabotage russes.

La décision de fermer le consulat de Poznan a été prise après l’arrestation d’un Ukrainien pro-russe accusé d’avoir voulu déclencher un incendie dans une usine de Wroclaw, dans l’ouest de la Pologne.

Selon le journal Gazeta Wyborcza, le parquet avait conclu la semaine dernière un accord avec le suspect pour qu’il purge une peine de trois ans de prison mais cette peine a été rejetée par le tribunal, qui l’a jugée trop clémente.

« Le tribunal a estimé qu’il existait des preuves solides d’une tentative de sabotage et que des services secrets étrangers étaient impliqués », a déclaré Radoslaw Sikorski à la presse.

« En tant que ministre des Affaires étrangères, je dispose d’informations selon lesquelles la Fédération de Russie est à l’origine de tentatives de sabotage en Pologne et dans les pays alliés. Dans ce contexte, nous avons retiré l’agrément accordé au consulat russe à Poznan », a-t-il ajouté.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a dénoncé une « nouvelle mesure hostile » et promis une réponse « douloureuse », selon des propos rapportés par l’agence Ria.

Les responsables occidentaux sont convaincus que des agents à la solde de la Russie se sont rendus coupables d’un certain nombre d’actes criminels en Europe depuis le début de la guerre en Ukraine, dont des incendies d’usines et d’infrastructures critiques, des agressions physiques et même un complot visant à assassiner Armin Papperger, le patron de Rheinmetall, plus grande entreprise d’armement allemande très engagée dans le soutien à Kyiv.

La Russie nie régulièrement toute implication dans ces affaires.

(Reportage de Barbara Erling, rédigé par Anna Wlodarczak-Semczuk ; version française Tangi Salaün, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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