Grande–Bretagne: Les taux d’intérêt devraient baisser progressivement-Bailey
Soutenez notre chaîne de télévision chrétienne à partir de 1 €/mois.LONDRES (Reuters) – La Banque d’Angleterre (BoE) devrait pouvoir baisser progressivement ses taux d’intérêt à mesure qu’elle acquiert la certitude que l’inflation restera proche de son objectif de 2%, a déclaré mardi son gouverneur, Andrew Bailey, dans une interview.
Le responsable de politique monétaire s’est dit « très encouragé » par la trajectoire descendante de l’inflation depuis le pic de 11,1% atteint il y a près de deux ans.
« Je pense que les taux d’intérêt vont baisser progressivement », a-t-il déclaré au journal Kent Messenger lors d’une visite dans le sud-est de l’Angleterre, ajoutant que « l’inflation a beaucoup diminué ».
« Nous devons encore l’amener durablement à l’objectif fixé et nous avons actuellement un mélange assez déséquilibré des composantes de l’inflation. »
L’inflation britannique, de 2,2% en août, reste préoccupante pour la Banque d’Angleterre en raison des taux élevés de croissance des prix des services et des salaires réguliers qui augmentent tous deux à un rythme annuel de plus de 5%.
Andrew Bailey a précisé qu’il ne s’attendait pas à ce que les taux d’intérêt reviennent aux niveaux historiquement bas proches de zéro observés pour la dernière fois il y a quatre ans, pensant qu’ils s’établiraient à un taux neutre qu’il n’était pas en mesure de préciser.
La semaine dernière, la BoE a maintenu son principal taux d’intérêt inchangé à 5% après l’avoir ramené en août à 5,25%, son plus haut niveau depuis 16 ans.
Les économistes interrogés par Reuters s’attendent à ce que la BoE réduise ses taux à 4,75% lors de sa prochaine réunion en novembre.
La semaine dernière, Andrew Bailey s’est dit optimiste quant à une nouvelle baisse des taux, tout en indiquant que les réductions devraient être progressives et que la BoE devait « veiller à ne pas réduire les taux trop rapidement ou de manière trop importante ».
(Reportage Sachin Ravikumar, rédigé par Sarah Young et David Milliken, version française de Bertrand de Meyer, édité par Kate Entringer)
