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Gaza: Des dizaines de Palestiniens tués après le départ de Blinken

par Nidal al-Mughrabi et James Mackenzie

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LA CAIRE/JERUSALEM (Reuters) – Les frappes aériennes israéliennes à Gaza ont tué au moins 50 Palestiniens ces dernières 24 heures, ont rapporté mercredi les autorités sanitaires palestiniennes. 

Alors que les efforts diplomatiques se poursuivent pour mettre un terme à la guerre entre Israël et le Hamas, qui dure depuis dix mois, l’armée israélienne a fait savoir que ses avions de chasse avaient frappé une trentaine de cibles dans toute la bande de Gaza, notamment des tunnels, des sites de tir de roquettes et un poste d’observation.

Tsahal a tué des dizaines de combattants armés et saisi des armes, notamment des explosifs, des grenades et des fusils automatiques, a-t-on ajouté de même source.

L’armée a diffusé de nouveaux ordres d’évacuation dans la zone surpeuplée de Deir al Balah, dans le centre de Gaza, où se sont réfugiés des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par les combats.

Les ordres d’évacuation, que l’armée juge nécessaires pour extraire les civils de ce qu’elle qualifie de « zone de combat dangereuse », ont été rapidement suivis par des tirs de chars qui ont fait au moins un mort et plusieurs blessés, ont indiqué des médecins et des habitants.

Les combats surviennent alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken vient d’achever une nouvelle visite dans la région qui n’a débouché sur aucune perspective claire d’un accord pour mettre fin aux combats.

Antony Blinken et ses interlocuteurs – provenant d’Égypte, du Qatar et d’Israël – ont tenté de définir les contours d’un cessez-le-feu à Gaza, enclave surpeuplée où la campagne militaire israélienne a fait plus de 40.000 morts depuis octobre, selon les autorités sanitaires palestiniennes, et où des Israéliens sont retenus en otage.

Pour les déplacés de Deir al Balah, l’absence de progrès vers un cessez-le-feu aggrave la détresse des populations.

« Où irons-nous ? Où irons-nous ? », s’interroge Abourakan, 55 ans, un déplacé de la ville de Gaza, dans le nord du territoire, qui a dû changer cinq fois de lieu de vie depuis octobre.

« Nous avons l’impression qu’ils se rapprochent. J’habite à quelques centaines de mètres des zones menacées et je cherche en vain depuis le petit matin un espace dans l’ouest de Deir al Balah, à Khan Younès ou à Nousseirat », a-t-il dit à Reuters via une application.

« Malheureusement, nous risquons de mourir avant de voir la fin de cette guerre. Tous les discours sur un cessez-le-feu sont des mensonges », a-t-il considéré.

Selon des responsables palestiniens et les Nations unies, la plupart des 2,3 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés au moins une fois en raison de l’offensive militaire et des bombardements israéliens.

(Nidal al-Mughrabi et James Mackenzie ; Version française Elizabeth Pineau, édité par Tangi Salaün)

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