Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Vous aimez nous lire?

Soutenez-nous !

Inscription à la newsletter

Des émissaires américains en Israël pour discuter de cessez-le-feu au Liban et à Gaza

JERUSALEM (Reuters) – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré jeudi aux deux émissaires américains venus discuter des conditions d’un cessez-le-feu au Liban et dans la bande de Gaza que la capacité d’Israël à se défendre de toute menace contre sa sécurité devait être au coeur d’un éventuel accord.

Cinq personnes ont été tuées jeudi dans une attaque à la roquette du Hezbollah, mouvement libanais armé aligné sur l’Iran, contre Metoula dans le nord d’Israël. Deux civils ont été tués par le tir d’un obus près de Kiryat Ata, dans le nord également, ont rapporté les autorités israéliennes.

« Ce qui importe, ce n’est pas le projet de tel ou tel accord, mais la capacité d’Israël et sa détermination à mettre en oeuvre l’accord et à déjouer toute menace contre sa sécurité en provenance du Liban », a déclaré Benjamin Netanyahu à ses interlocuteurs américains, selon des propos rapportés par ses services.

Brett McGurk, conseiller du président américain Joe Biden pour le Proche-Orient, et Amos Hochstein, émissaire spécial de la Maison blanche dans la région, se sont rendus en Israël pour faire avancer les discussions sur de possibles trêves sur les deux principaux fronts militaires de l’Etat hébreu.

Avant leur rencontre avec Benjamin Netanyahu, des sources avaient précisé à Reuters que les discussions sur le Liban porteraient sur une pause de 60 jours dans les hostilités afin de permettre l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’Onu, datant de 2006, qui prévoit le retrait du Hezbollah de la zone au sud du fleuve Litani.

Le ministère de la Santé libanais a annoncé jeudi la mort de six soignants dans des bombardements israéliens sur le Sud-Liban, et quatre blessés.

« NOUS NE POUVONS PAS CONTINUER AINSI »

Depuis octobre 2023 et l’escalade des hostilités entre Israël et le Hezbollah, le nombre de professionnels de santé tués au Liban s’élève à 178, tandis que 279 autres ont été blessés, selon les données du ministère libanais de la Santé.

Israël a émis un ordre d’évacuation à l’intention des habitants de Baalbek, dans l’est du Liban, pour la deuxième journée consécutive. Mercredi, l’armée israélienne a mené de lourdes frappes aériennes contre le Hezbollah dans et autour de Baalbek, célèbre pour ses ruines gréco-romaines.

Des dizaines de voitures ont rapidement quitté la zone après l’appel à évacuer, tandis que des volutes de fumée noire s’échappaient encore de la localité de Douris, où une frappe israélienne a détruit la veille des stocks de carburant du Hezbollah, selon l’armée israélienne et une source de sécurité libanaise.

Des milliers de personnes ont cherché refuge dans la ville voisine à majorité chrétienne de Deir al Ahmar. Le responsable régional, Jean Fakhry, a déclaré que les autorités avaient du mal à couvrir ne serait-ce qu’une fraction des besoins et que certaines personnes avaient passé la nuit dans leur voiture.

« Nous ne pouvons pas continuer ainsi », a-t-il souligné.

Le Hezbollah dit avoir lancé plusieurs attaques de roquettes et d’artillerie contre les forces israéliennes près de la ville de Khiyam, dans le sud du Liban. Il s’agit du quatrième jour consécutif de combats autour de cette ville stratégique perchée au sommet d’une colline, qui abrite l’une des plus grandes communautés chiites du sud du Liban.

Le Hezbollah a pour objectif de maintenir les forces israéliennes hors de la ville pour les empêcher de l’attaquer comme elles l’ont fait pour d’autres villes frontalières, a déclaré à Reuters une source proche du mouvement.

La milice chiite affirme que ses combattants ont empêché Israël d’occuper ou de contrôler complètement les villages du Sud, tandis qu’Israël revendique des opérations terrestres limitées visant à détruire les infrastructures du groupe.

(Laila Bassam, Timour Azhari et Maya Gebeily à Beyrouth, Emily Rose à Jérusalem; version française Sophie Louet et Kate Entringer)

tagreuters.com2024binary_LYNXMPEK9U0PP-FILEDIMAGE

Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.

Vos dons sont déductibles d'impôts

Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.
JE FAIS UN DON MAINTENANT

Les commentaires sont fermés.

LES ARTICLES LES PLUS LUS