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Corée du Sud: Yoon Suk-yeol a comparu à son procès pour insurrection

SEOUL (Reuters) – Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, destitué en décembre après avoir tenté d’imposer la loi martiale, a comparu jeudi au tribunal du district central de Séoul pour la première audience de son procès au pénal pour insurrection.

Le mois dernier, les procureurs l’avaient inculpé après l’avoir accusé d’avoir mené une insurrection en imposant brièvement la loi martiale le 3 décembre. Il s’agit des premières poursuites pénales engagées dans le pays à l’encontre d’un dirigeant en exercice.

Des images diffusées par des chaînes de télévision locales montraient des véhicules du ministère de la Justice quittant le centre de détention de Séoul où Yoon Suk-yeol est incarcéré avant d’arriver au tribunal.

Une audience pour examiner la légalité de la détention de Yoon Suk-yeol, demandée au début du mois par ses avocats, s’est également tenue jeudi.

Selon les avocats, l’enquête a été menée de manière illégale et il n’y a aucun risque que Yoon Suk-yeol tente de détruire des preuves.

Ils ont fait valoir que Yoon Suk-yeol n’avait jamais eu l’intention d’imposer totalement la loi martiale, mais qu’il s’agissait seulement d’un avertissement pour sortir de l’impasse politique.

Yoon Suk-yeol n’avait « aucune intention de paralyser le pays », a déclaré l’un de ses avocats au tribunal, ajoutant que sa déclaration de loi martiale visait à informer le public de la « dictature législative de l’énorme parti d’opposition. »

La date à laquelle le tribunal se prononcera sur la détention n’était pas claire, mais un juge a fixé la prochaine audience de l’affaire pénale au 24 mars.

L’insurrection est l’un des rares chefs d’inculpation pour lesquels le président sud-coréen ne bénéficie pas de l’immunité.

S’il est reconnu coupable, Yoon Suk-yeol risque des années de prison.

Le Premier ministre sud-coréen a également été mis en accusation et suspendu du pouvoir, et des hauts responsables militaires ont été inculpés pour leurs actions lorsque la loi martiale a été imposée.

En parallèle, Yoon Suk-yeol a assisté à son procès en destitution, qui s’est ouvert le mois dernier devant la Cour constitutionnelle et qui est entré dans sa phase finale.

Le 14 décembre, la Cour constitutionnelle examinera sa mise en accusation par le Parlement et décidera s’il convient de le démettre définitivement de ses fonctions ou de le réintégrer.

S’il est démis de ses fonctions, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours.

(Hyunsu Yim; version française Camille Raynaud et Etienne Breban)

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