Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. 1 Jean 4:8
Puisque Dieu est amour, celui qui n’aime pas est en contradiction avec la nature même de Dieu. L’amour fraternel dans la communauté est le reflet de l’amour divin qui existe au sein même de la Trinité. Pour Jean, Dieu est amour, Dieu est Esprit (Jean 4.24) et Dieu est lumière (Jean 1.5).
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La tournure négative aide à comprendre cette idée. L’homme qui n’aime pas n’a pas connu Dieu. Et cela, en vertu d’une des plus grandes affirmations de la Bible : Dieu est amour ; ce qui signifie bien plus que « Dieu a de l’amour ». Cela signifie que l’essence même de son être, c’est l’amour. Il aime, pour ainsi dire, non parce qu’il rencontre des êtres dignes de son affection, mais parce que c’est sa nature d’aimer. Son amour pour nous ne dépend pas de ce que nous sommes, mais de ce que lui est. Il nous aime parce qu’il est précisément ce Dieu-là.
Comment la connaissance de Dieu est-elle liée à l’amour ?
De la vérité Dieu est amour, Jean tire une nouvelle déduction, qui n’est pas positive comme celle du verset 7, mais négative : celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu. L’argument est clair et irrésistible.
Un chrétien dépourvu d’amour qui affirme connaître Dieu et être né de Dieu est comme celui qui déclare être intime avec un étranger dont il ne peut pas parler la langue, ou être né de parents auxquels il ne ressemble en aucune façon. Agir ainsi, c’est ne pas refléter la nature de celui que nous déclarons être notre Père (être né de Dieu) et notre ami (avoir connu Dieu). L’amour est tout autant un signe de la nouvelle naissance que la justice.
La connaissance de Dieu est liée à l’amour à travers la nouvelle naissance. En effet, puisque « Dieu est amour », celui qui est « né de Dieu » porte les caractères de son Père : « l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5.5). Jean tire de cette vérité la réciproque : « celui qui aime est né de Dieu ».
Or, s’il est « né de Dieu », il connaît aussi Dieu comme un Père. Le parfait passif de la première expression dénote l’expérience définie de la nouvelle naissance comme produite par Dieu avec, comme résultat, que celui qui a passé par cette nouvelle naissance est à présent un membre de la famille de Dieu.
L’engendrement divin a précédé l’amour, car l’amour est une activité de la vie éternelle implantée ; par conséquent, il est une preuve que la vie est présente. La deuxième assertion : « et il connaît Dieu » note le résultat sûr de la nouvelle naissance. Le temps présent du verbe connaître pointe vers l’expérience quotidienne qui nous fait connaître et comprendre Dieu de mieux en mieux.