Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. Romains 1:16
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.«Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi.» (Romains 1 :16–17)
« Je n’ai point honte », déclare Paul qui avait été emprisonné à Philippes (Actes 16:23-24), chassé de Thessalonique (Actes 17:10), contraint de quitter Bérée (Actes 17:14), ridiculisé à Athènes (Actes 17:32), pris pour un fou à Corinthe (1 Corinthiens 1:18, 1 Corinthiens 1:23) et lapidé en Galatie (Actes 14:19), mais il restait plein de zèle pour prêcher l’Évangile à Rome, siège du pouvoir politique contemporain et de la religion païenne.
Ni le ridicule, ni la critique ni la persécution ne purent freiner la hardiesse de Paul (2 Corinthiens 4:5-18; 11:23-27; 12:9-10.
Une puissance de Dieu
Le mot « dynamite » vient de ce mot grec. Bien que son message puisse paraître fou à certains (1 Corinthiens 1:18), l’Évangile est efficace car il est porteur de la toute-puissance de Dieu (voir Exode 15:6 ; Deutéronome 32:39 ; Job 9:4 ; Psaumes 33:8-9 ; 89:14 ; 106:8-9 ; Ésaïe 26:4 ; 43:13 ; Jérémie 10:12 ; 27:5 ; Matthieu 28:18 ; Romains 9:21).
Seule la puissance de Dieu peut vaincre la nature pécheresse de l’homme et lui donner une nouvelle vie (Romains 5:6 ; 8:3 ; Jean 1:12 ; 1 Corinthiens 1:18, 23-25 ; 2:1-4 ; 4:20 ; 1 Pierre 1:23).
Une puissance de Dieu
Utilisé cinq fois dans Romains (et huit fois dans sa forme verbale), ce mot clé signifie à la base « délivrance » ou « libération ». La puissance de l’Évangile délivre les hommes de la perdition (Matthieu 18:11), de la colère de Dieu (Romains 5:9), de l’obstination dans l’ignorance spirituelle (Osée 4:6 ; 2 Thessaloniciens 1:8), de l’habitude mauvaise de ne rien se refuser (Luc 14:26) et des ténèbres des fausses religions (Colossiens 1:13 ; 1 Pierre 2:9). Elle les délivre du châtiment ultime pour leurs péchés, c’est-à-dire la séparation éternelle d’avec Dieu et la punition éternelle (voir la note sur Apocalypse 20:6).
Salut de quiconque croit
Le verbe grec signifie « faire confiance, s’appuyer sur, avoir foi en ». Lorsqu’il se rapporte au salut, il est généralement au présent (« croit »), ce qui indique que la foi n’est pas simplement un événement passé, mais un état actuel. La foi qui sauve vraiment est surnaturelle, c’est un don de la grâce que Dieu produit dans le cœur (Éphésiens 2:8) et le seul moyen par lequel l’homme peut s’approprier la véritable justice (voir Romains 3:22, 25 ; 4:1-25, 13, 20 ; 5:1).
La foi salvatrice consiste en trois éléments :
mental : l’esprit comprend l’Évangile et la vérité sur Christ (Romains 10:14-17) ;
émotionnel : la personne accepte la véracité de ces faits en regrettant ses péchés et en se réjouissant de la miséricorde et de la grâce de Dieu (Romains 6:17 ; 15:13) ;
lié à la volonté: le pécheur soumet sa volonté à Christ et croit qu’il est le seul espoir de salut (Romains 10:9).
La foi sincère produit toujours une obéissance authentique (voir Romains 4:3 ; Jean 8.31 ; 14:21-24).
Juif premièrement
Dieu a choisi Israël pour être sa nation de témoins (Exode 19:6) et lui a accordé des privilèges distincts (Romains 3:2 ; 9:4-5). Le ministère de Christ s’exerça d’abord envers Israël (Matthieu 15:24), et le salut vint dans le monde par l’intermédiaire de ce peuple (Jean 4:22 ; Actes 13:46).