Cameroun: La Fête de l’Ascension, malgré le Covid-19
Au lendemain de l’annulation de la grande parade militaire annuelle et des festivités marquant la fête nationale, les chrétiens du Cameroun ont tenté de se relever ce 21 mai à l’occasion de la célébration de la solennité de l’Ascension du Christ.
Notre correspondante à Yaoundé, Estelle Bebeng s’est rendue à la Paroisse Saint Pierre de Nyom2, au nord de la Capitale politique du pays d’où elle nous envoie ce reportage.
Le déconfinement partiel décidé par le gouvernement ne concernait pas les lieux de cultes qui n’ont pas été totalement fermés comme en occident en ce jour de célébration de l’Ascension. En revanche, les ministres du cultes ont tenus au respect du nombre de fidèles fixés à une cinquantaine maximum, en fonction de la capacité d’accueil des églises et leur espace. Le père Joseph KEMOUE de la paroisse Saint Pierre de Nyom 2 et ses fidèles ont pris des dispositions pour éviter la propagation de la pandémie.
Les celèbrations eucarestiques et services réligieux se font sur invitation ou reservation, mais à chaque église, sa méthode.
Rappelons à cet effet que le Covid19 a causé une véritable hécatombe la semaine dernière au cameroun. Trois hommes d’église d’envergure ont trouvé la mort à cause de la pandémie; les Révérends Simon Pierre NGOMO, Franklin NDIFOR et Frédéric NGAKA EPOUNE .
Estelle Bebeng à Yaoundé
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.
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Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.
Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
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Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?
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