Barack Obama voit en Joe Biden « un frère », en Donald Trump des échecs
L’ancien président américain Barack Obama compte déclarer mercredi que les échecs de l’actuel locataire républicain de la Maison blanche, Donald Trump, ont provoqué la mort de 170.000 Américains infectés par le coronavirus, des millions de pertes d’emploi et menacé la démocratie aux Etats-Unis et à l’étranger.
Selon des extraits, communiqués en avance, du discours qu’il doit prononcer mercredi lors de la troisième soirée de la convention nationale du Parti démocrate, Barack Obama entend livrer ce qui devrait être ses critiques les plus ciblées contre son successeur à la tête des Etats-Unis, après avoir globalement évité de le faire au cours des trois dernières années.
« Il n’a montré aucun intérêt dans le travail; aucun intérêt à trouver une base d’entente commune; aucun intérêt à faire usage de l’immense pouvoir de son bureau pour aider quelqu’un d’autre que lui-même et ses amis; aucun intérêt à traiter la présidence comme autre chose qu’une émission de télé-réalité qu’il peut utiliser pour obtenir l’attention dont il a besoin », va dire l’ancien locataire démocrate de la Maison blanche.
« Donald Trump n’a pas évolué dans la fonction parce qu’il en est incapable », va-t-il ajouter.
Cette intervention de Barack Obama va faire écho aux propos de son épouse, Michelle Obama, qui a déclaré lundi soir que Donald Trump avait démontré son incapacité à être « celui que nous avons besoin qu’il soit », dénonçant le « chaos » de son administration.
Joe Biden a été formellement désigné mardi comme le candidat démocrate pour l’élection présidentielle du 3 novembre. Sa colistière Kamala Harris, sénatrice de Californie et première femme noire à figurer sur un « ticket » présidentiel, doit être officiellement intronisée mercredi et prendre la parole.
Barack Obama, dont la popularité reste énorme auprès des électeurs démocrates, va aussi profiter de son discours pour soutenir personnellement Joe Biden, qui fût son vice-président pendant huit ans. « Il y a douze ans, quand j’ai commencé à chercher un vice-président, je ne savais pas que je finirai par trouver un frère », devrait-il dire. « J’ai rapidement admiré sa résilience (…) et son empathie ».
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