Ukraine : Attaque russe contre un port exportateur d’Odessa, dit Kyiv
KYIV (Reuters) – La Russie a lancé dans la nuit de dimanche à lundi une attaque contre un important port ukrainien d’exportation de céréales, ont déclaré des représentants ukrainiens, un raid survenu avant un entretien entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan sur la question céréalière.
L’armée de l’air ukrainienne a demandé aux habitants du port d’Izmail, sur la rive du Danube dans la région d’Odessa, de se mettre à l’abri, tandis que la presse locale a rapporté des explosions dans la zone. Vingt-trois drones sur les 32 appareils de fabrication iranienne lancés par Moscou ont été abattus par les forces ukrainiennes, a dit l’armée de l’air ukrainienne.
L’attaque russe, qui a duré près de trois heures et demie, a touché des entrepôts et des sites de production, a dit Oleh Kiper le gouverneur de la province d’Odessa. Des débris de drones ont par ailleurs provoqué des incendies touchant des bâtiments civils, a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, plusieurs drones russes sont tombés et ont explosé en territoire roumain, ce qu’a réfuté le ministère roumain de la Défense.
Moscou a pour sa part dit avoir contrecarré une attaque aux drones lancée par Kyiv contre la région de Koursk, dans le sud de la Russie, qui partage une frontière avec l’Ukraine.
Vladimir Poutine recevra ce lundi Recep Tayyip Erdogan dans la ville balnéaire de Sotchi, sur la mer Noire, pour s’entretenir de l’accord sur les exportations de céréales chapeauté l’an dernier par Ankara et l’Onu mais abandonné cet été par Moscou.
Depuis lors, l’armée russe a multiplié les attaques contre des ports du Danube, axe maritime devenu la principale voie d’exportation des céréales ukrainiennes.
(Rédigé par Lidia Kelly à Melbourne et Olena Harmash à Kyiv; avec Pavel Polityuk à Kyiv et Luiza Ilie à Bucarest, version française Jean Terzian et Nicolas Delame, édité par Blandine Hénault)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?