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Trump devrait annoncer cette nuit sa candidature pour 2024 dans une ambiance plombée

par Andy Sullivan et Steve Holland

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WASHINGTON (Reuters) – Donald Trump devrait annoncer mardi sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, une façon pour lui de couper l’herbe sous le pieds à ses éventuels rivaux républicains alors que nombre d’entre eux lui reprochent à mots couverts l’échec de leur parti aux élections de mi-mandat.

L’ancien président tablait sur une « vague rouge » au Congrès pour lancer triomphalement sa troisième campagne pour la Maison blanche, après sa victoire surprise en 2016 et sa défaite face à Joe Biden en 2020, qu’il n’a jamais reconnue et dont il continue contre toute évidence de dire qu’elle a été entachée de fraudes.

Mais si les républicains sont en passe d’obtenir une très courte majorité à la Chambre des représentants – ils ne leur manque que trois sièges sur la quinzaine dont les résultats définitifs ne sont pas encore connus -, ils ont dû se résoudre à voir les démocrates conserver le contrôle du Sénat, un revers majeur au terme d’un scrutin qui leur semblait promis dans un contexte d’inflation élevée et d’impopularité de Joe Biden.

Bien que nombre de candidats qu’il a activement soutenus et qui soutiennent la théorie de l’élection présidentielle « volée » aient été battus dans les urnes, notamment pour des postes cruciaux de sénateurs, Donald Trump n’entend pas renoncer à se déclarer candidat à la primaire républicaine, lors d’un discours qu’il doit prononcer à Palm Beach, en Floride, à 21h00 locales (02h00 GMT), dit-on dans son entourage.

En se déclarant bien plus tôt que de coutume, l’ancien président, âgé de 76 ans, pourrait chercher à décourager de potentiels rivaux de se lancer dans la course à la Maison blanche, à commencer par le gouverneur de Floride Ron DeSantis, 44 ans, qui a été triomphalement réélu le 8 novembre, voire son ancien vice-président Mike Pence, 63 ans.

Dans le camp républicain, on s’inquiète des conséquences d’une telle démarche, notamment en prévision du second tour de l’élection sénatoriale en Géorgie qui mettra aux prises le sortant démocrate Raphael Warnock à l’ancienne vedette de football américain Herschel Walker.

« J’EN AI MARRE DE PERDRE »

Plus généralement, de plus en plus de républicains rendent Donald Trump responsable de la série de revers essuyés par le « Grand Old Party » (GOP) depuis les élections de mi-mandat en 2018.

« Ça aurait dû être une énorme vague rouge… et pourtant nous n’avons pas obtenu les résultats escomptés », a déploré dimanche le gouverneur du Maryland, Larry Hogan, un républicain modéré. « C’est la troisième élection d’affilée que l’on perd à cause de Donald Trump… J’en ai marre de perdre », a-t-il dit sur CNN.

Certains stratèges républicains s’inquiètent de voir Donald Trump continuer de s’appuyer sur des militants galvanisés qui lui permettent de contrôler le parti d’une main de fer mais plus difficilement de remporter une élection nationale, sans compter que de nombreuses menaces judiciaires continuent de planer au-dessus de lui.

« Il ne peut pas gagner en s’appuyant exclusivement sur cette base », estime l’éditorialiste conservateur Marc Thiessen, qui avait largement soutenu l’ancien président pendant son mandat. « Son comportement depuis qu’il a été battu (en 2020) le rend inéligible. »

Selon un sondage Reuters/Ipsos, 53% des Américains et un quart des électeurs républicains ont un avis défavorable sur Donald Trump – un niveau de rejet similaire à celui de Joe Biden, qui envisage lui aussi de briguer un nouveau mandat.

(Reportage d’Andy Sullivan et Steve Holland, version française Tangi Salaün, édité par Sophie Louet)

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