Treize morts dans des frappes israéliennes sur Gaza
par Nidal al-Mughrabi
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.
JE FAIS UN DON MAINTENANTGAZA (Reuters) – Trois commandants du Jihad islamique palestinien et dix civils dont quatre enfants ont été tués dans la nuit de lundi à mardi par des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza, selon les autorités palestiniennes.
Le Jihad islamique a promis des représailles « à la hauteur de ce crime ». « L’Occupation (Israël) doit s’attendre à une réponse à tout moment et n’importe où », a déclaré Dawoud Chehab, porte-parole du groupe armé palestinien.
Anticipant une riposte, Israël a fermé des axes routiers dans des villes israéliennes proches de l’enclave palestinienne, enjoint aux habitants de rester à portée d’un abri, et annoncé le rappel de certains réservistes.
L’armée israélienne a annoncé avoir mené des raids visant trois hauts responsables du Jihad islamique, deuxième groupe armé le plus puissant de la bande de Gaza après le Hamas, qui contrôle le territoire.
La branche armée du Jihad islamique a confirmé la mort de trois de ses commandants, Jihad Ghannam, Khalil al Bahtini et Tareq Izzeldine.
Selon des sources médicales palestiniennes, les raids israéliens ont touché des quartiers d’habitation et aussi coûté la vie à dix civils, dont cinq femmes et quatre enfants.
Interrogé sur ces pertes civiles, un porte-parole militaire israélien n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat. « Nous en saurons plus dans le courant de la journée », a-t-il dit.
Ces frappes interviennent six jours après le cessez-le-feu conclu mercredi dernier entre l’Etat hébreu et les groupes armés palestiniens pour mettre fin aux accrochages qui ont suivi la mort de Khader Adnan, membre éminent du Jihad islamique, décédé d’une grève de la faim dans une prison israélienne.
L’Egypte, qui joue le rôle de médiatrice pour obtenir des trêves entre les deux camps, a déploré une opération qui « contredit les fondements du droit international et les résolutions internationales ».
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que la direction du Jihad islamique, groupe terroriste pour Israël, avait été prise pour cible lors d’une opération « précise » menée par l’armée avec le soutien du Shin Bet, les services de renseignement intérieurs.
L’armée israélienne a déclaré que 40 avions de combat avaient participé à ces raids, que dix sites de fabrication d’armes ou de matériau tels que du béton utilisé pour construire des tunnels avaient été visés, ainsi que des bases militaires appartenant au groupe.
Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a dénoncé des « assassinats » qui encourageront la « résistance » face à l’Etat hébreu.
(Avec Henriette Chacar, version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Kate Entringer)
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