La bataille de Jérusalem ,décembre 1917.
Le Maréchal Vicomte Allenby et la prière…
Ésaïe 55.9, « …Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées… ».
C’est le 11 décembre 1917 que le général Allenby entre à pied dans Jérusalem par respect pour la sainteté de la ville, le 11 décembre 1917.
Bataille de Jérusalem (1917) – Wikipedia
Cela après avoir fait fuir les soldats Turcs, à l’époque le royaume Ottoman qui tenaient la ville depuis plus de 400 ans. Leur reddition avait eu lieu deux jours au-paravent, le 9 décembre. Par respect, avant d’entrer dans Jérusalem, Allenby descendit de son cheval. Pour lui, fervent chrétien, une seule personne pouvait entrer dans Jérusalem en chevauchant de manière triomphante au moment de sa libération et de sa rédemption finale.
Revenons quelques jours en arrière. Le militaire est devant Jérusalem.
Que doit-il faire ? La bombarder ? Il y répugne. C’est une ville «sainte» !
Il fait alors une demande au roi d’Angleterre George-V. «Je ne veux pas tirer sur la ville, à cause de son caractère sacré» et ajoute «Que dois-je faire» ?
La réponse du roi George-V fut « Priez ».
Une connaissance d’Allenby, le Docteur H. Aldersmith, qui avait étudié les prophéties concernant Israël, écrivait dans son livre, « La plénitude des nations« , en 1898, que Jérusalem serait délivrée des Turcs Ottoman par la Grande-Bretagne et par l’accomplissement d’une prophétie du livre d’Esaïe, chapitre 31.4-5 «…Car ainsi m’a parlé l’Éternel: Comme le lion, comme le lionceau rugit sur sa proie, Et, malgré tous les bergers rassemblés contre lui, Ne se laisse ni effrayer par leur voix, Ni intimider par leur nombre; De même l’Éternel des armées descendra pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline. Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, ainsi l’Éternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem ; Il protégera et délivrera, Il épargnera et sauvera…».
Le Docteur H. Aldersmith est convaincu que cette prophétie se réalisera au moyen d'une machine volante fabriquée par les hommes. Mais souvenez-vous, nous sommes en 1898 ! Le premier avion n’a pas encore volé. Les frères Wright effectueront le tout premier vol en 1903 … Allenby, lui, comprend qu’il doit utiliser des avions ! Avions que personne n’a encore vu voler dans cette région ! Ces machines volantes impressionnent les Turcs Ottoman et la panique prend place … Nous sommes dans la journée du 8 décembre 1917.
De ces avions tombent des papiers sur lesquels est écrit en arabe «Rendez la ville ! Al Nabi», «Al Nabi» qui signifie «Le Prophète»… Juste une petite faute du traducteur qui voulait simplement signer «Allenby» ! N’est-ce pas là d’une manière cachée la main de Dieu !
A l’époque, un dicton disait aussi que les Turcs devraient quitter la ville le jour où le prophète leur demanderait.
La nuit du 8 au 9 décembre 1917, les troupes quittent la ville, la laissant libre pour l’armée Anglaise…
Aucun coup de feu ne fut tiré pour délivrer la ville Sainte de l’autorité Ottomane.
Le 9 décembre commençait la fête d’Hanoucca pour les juifs. Hanoucca célèbre la liberté d’expression, tant au niveau individuel que collectif. Hanoucca démontre aussi la supériorité de la lumière sur l’obscurité, du droit sur la force, de l’espoir sur la peur.
Alors qu’il n’était qu’un petit garçon chrétien au Royaume-Uni, la mère d’Allenby enseignait à son fils de terminer sa prière du soir ainsi : «Seigneur, nous ne voulons pas oublier ton ancien peuple, Israël. Puisse le jour venir où Israël sera de nouveau ton peuple, et qu’ils retrouvent ta faveur et leur pays».
Plus tard, Allenby dira « Je n’aurais jamais imaginé que Dieu me ferait l’honneur d’exaucer une prière de mon enfance ».
Une prière dont l’exaucement changea le cours de l’histoire…