L’Ukraine dit avoir transmis aux USA un projet d’accord sur ses ressources en minerais
par Tom Balmforth
KYIV (Reuters) – L’Ukraine a terminé de travailler sur un projet d’accord sur ses ressources en minerais et l’a transmis aux Etats-Unis, ont déclaré vendredi à Reuters deux sources au sein de la délégation ukrainienne présente à la conférence de Munich sur la sécurité.
Selon ces sources, la partie américaine a demandé jusqu’à 16h00 GMT pour examiner le projet, qui est au cœur des efforts mis en oeuvre par Kyiv pour s’assurer du soutien de Donald Trump alors que le président américain tente de mettre rapidement fin à la guerre avec la Russie.
« La partie ukrainienne a transmis sa vision et la partie américaine a fait une pause (…) pour l’évaluer », a déclaré l’une des sources.
Le président Volodimir Zelensky et le vice-président américain JD Vance devaient se voir vendredi matin à Munich, mais leur rencontre a été reportée à 16h00 GMT à la demande des Etats-Unis, a indiqué l’une des sources.
Interrogé sur la possibilité d’un accord sur les minerais entre Washington et Kyiv vendredi, JD Vance a répondu : « Nous verrons bien. »
L’Ukraine s’est déclarée prête à conclure un accord pour ouvrir ses vastes ressources en minerais aux investissements américains.
Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, s’est rendu mercredi à Kyiv et l’Ukraine s’est vu présenter un projet élaboré par les États-Unis. Volodimir Zelensky a déclaré que Kyiv l’étudierait en vue de parvenir à un accord à Munich.
On ignore pour l’heure quel est le contenu de l’accord envisagé, ni si le projet américain inclut des dispositions de sécurité pour l’Ukraine, que Kyiv veut obtenir dans le cadre d’une négociation pour mettre un terme à la guerre avec la Russie.
Donald Trump, qui n’a pas précisé jusqu’à présent si l’aide militaire américaine à Kyiv serait maintenue, a déclaré qu’il visait 500 milliards de dollars de terres rares en provenance d’Ukraine et que le soutien de Washington devait être « sécurisé ».
Volodimir Zelensky a exposé les contours d’un accord dans une interview accordée à Reuters la semaine dernière, dévoilant une carte montrant de nombreux gisements de minerais et affirmant qu’il proposait un partenariat mutuellement bénéfique pour les développer conjointement et non pas les « donner ».
(Reportage de Tom Balmforth à Kyiv ; avec Makini Brice à Paris, version française Benjamin Mallet, édité par Sophie Louet)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?