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Le procès d’un des « Beatles » de l’Etat islamique s’ouvre aux États-Unis

par Jan Wolfe

WASHINGTON (Reuters) – Le procès d’un des membres présumés des « Beatles », un groupe de djihadistes de l’organisation Etat islamique ainsi surnommés en raison de leur accent britannique, accusés d’avoir participé à la décapitation d’otages américains, s’ouvre mardi aux Etats-Unis.

El Shafee Elsheikh, 33 ans, doit comparaître devant un tribunal fédéral d’Alexandria (Virginie), près de Washington, pour répondre notamment des accusations de prise d’otage ayant entraîné la mort et de conspiration en vue de commettre un meurtre.

Les « Beatles » sont devenus tristement célèbres en diffusant les vidéos de décapitation de quatre ressortissants américains, les journalistes James Foley et Steven Sotloff ainsi que les travailleurs humanitaires Kayla Mueller et Peter Kassig.

Ils ont aussi été les geôliers de quatre otages français – les journalistes Nicolas Hénin, Pierre Torres, Didier François et Edouard Elias – entre juin 2013 et avril 2014 à Alep, à une époque où le groupe Etat islamique étendait son emprise sur le nord de la Syrie.

Deux des quatre membres présumés du groupe, El Shafee Elsheikh et Alexanda Kotey, ont été capturés par l’armée américaine et détenus en Irak après la chute de l’EI, avant d’être transférés aux Etats-Unis pour y être jugés.

Le leader présumé du groupe, le Britannique Mohammed Emwazi, qui supervisait les exécutions d’otages, a été tué par une frappe de drone en 2015. Le quatrième « Beatles », Aine Lesley Davis, a été arrêté en Turquie où il a été condamné pour terrorisme.

Alexanda Kotey, que le gouvernement britannique a déchu de sa nationalité, a plaidé coupable en septembre 2021 des meurtres des quatre otages américains. Sa peine sera prononcée le mois prochain.

Les charges retenues contre Elsheikh sont passibles de la peine capitale mais les procureurs fédéraux américains ont fait savoir aux autorités britanniques qu’elle ne serait pas requise contre leur ressortissant, ni contre Kotey.

Les avocats d’Elsheikh cherchent de leur côté à minimiser le rôle de leur client en soutenant que les décapitations étaient organisées et perpétrées par le seul Mohammed Emwazi sur ordre direct de la direction de l’EI.

(Reportage de Jan Wolfe, version française Tangi Salaün, édité par Jean-Michel Bélot)

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