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Le Hamas commence à libérer un groupe de six otages à Gaza

par James Mackenzie et Maayan Lubell

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JÉRUSALEM (Reuters) – Le Hamas a commencé samedi matin à libérer six otages encore vivants détenus dans la bande de Gaza, quelques heures après avoir restitué à Israël le corps de Shiri Bibas, qui a été identifié par sa famille.

Les autorités israéliennes doivent en échange élargir 602 détenus palestiniens, dont 445 Gazaouis arrêtés depuis le début de la guerre dans l’enclave.

Le Hamas a remis deux otages, Tal Shoham, 40 ans, et Avera Mengistu, 39 ans, à des représentants de la Croix-Rouge à Rafah, dans le sud du territoire palestinien. L’armée israélienne les a ensuite pris en charge. Le mouvement islamiste palestinien a promis de relâcher quatre autres otages dans la matinée dans le centre de la bande de Gaza.

Ces six Israéliens sont les derniers otages vivants d’un groupe de 33 otages, vivants ou morts, que le Hamas s’est engagé à libérer dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu conclu avec Israël et entré en vigueur le 19 janvier pour une durée de 42 jours.

Quatre de ces otages – Tal Shoham, Eliya Cohen, 27 ans, Omer Shem Tov, 22 ans, et Omer Wenkert, 23 ans, ont été capturés par le groupe palestinien lors de son attaque contre Israël le 7 octobre 2023.

Les deux autres, Avera Mengistu et Hisham Al-Sayed, 36 ans, ont été capturés séparément il y a une dizaine d’années dans la bande de Gaza dans des circonstances non précisées.

Sur les 602 détenus palestiniens qu’Israël doit relâcher dans la journée figurent plusieurs dizaines de prisonniers condamnés à de longues peines, selon le Hamas.

SHIRI BIBAS TUÉE EN CAPTIVITÉ SELON ISRAËL

L’accord de trêve entre l’Etat hébreu et le mouvement palestinien a failli capoter après que le Hamas a restitué jeudi à Israël le corps d’une personne non identifiée au lieu de celui de Shiri Bibas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dénonçant une violation « cruelle » du cessez-le-feu.

Le groupe palestinien a finalement restitué sa dépouille vendredi soir en disant avoir commis une erreur d’identification.

Selon les conclusions des autopsies effectuées par Israël, Shiri Bibas et ses deux jeunes enfants, âgés de dix mois et 4 ans au moment de leur capture, devenus le symbole du traumatisme subi par Israël le 7 octobre 2023, ont été tués en captivité.

Le Hamas avait affirmé en novembre 2023 qu’ils avaient été tués lors d’un bombardement israélien dans la bande de Gaza.

L’attaque du Hamas a fait 1.200 morts et donné lieu à la capature de 251 otages selon Israël.

La guerre de représailles israélienne a tué au moins 48.000 Palestiniens dont de nombreuses femmes et enfants et anéanti une grande partie de l’enclave.

L’accord de cessez-le-feu du 19 janvier prévoit désormais des négociations portant sur le retour des quelque 60 otages restants, dont la moitié seraient vivants, et le retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien.

Le Hamas a réaffirmé samedi qu’il était prêt à procéder à un vaste échange d’otages et de prisonniers palestiniens et à parvenir à un cessez-le-feu permanent dans le cadre de cette deuxième phase.

Selon le journal Israel Hayom, les négociateurs israéliens envisageraient plutôt de demander une prolongation du cessez-le-feu de 42 jours afin d’éviter d’ouvrir des discussions sur des questions difficiles à résoudre, notamment la fin de la guerre et l’avenir du Hamas à Gaza.

(Avec Ali Sawafta à Ramallah; version française Camille Raynaud et Jean-Stéphane Brosse)

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